Quel genre de gaulliste êtes vous ?

D'après Laurent de Boissieu

Citation :

Le gaullisme possède plusieurs variantes :

le néogaullisme, "de droite" (Georges Pompidou)

le gaullisme social, "centriste" (Jacques Chaban-Delmas) : gaullistes défendant la démocratie sociale, sans toutefois remettre en cause le capitalisme (réformisme social-démocrate)

le gaullisme "de gauche" (Louis Vallon, René Capitant) : fraction la plus progressiste des gaullistes, remettant en cause le capitalisme.



Si les gaullistes ont siégé sur les bancs de droite des assemblées parlementaires, la pensée politique gaulliste ne possède pas les attributs classiques des forces de droite dans les états d'Europe occidentale :

droites européennes : défense du capitalisme, atlantisme...

gaullisme : troisième voie sociale entre le capitalisme et le marxisme (l'"association capital-travail" ou "participation"), indépendance vis-à-vis des États-Unis d'Amérique (l'"Europe européenne")...

D'après cette définition, je suis donc, pour ma part, un gaulliste social (centre) mais je trouve étonnant le tableau ci-dessous car il positionne le gaullisme de gauche au même niveau que le communisme.


http://ipolitique.free.fr/IDsynthese.htm

Laurent de Boissieu, journaliste politique, administrateur du site gaullisme.org a écrit:

Historiquement, le gaullisme politique est un arbre à plusieurs ramifications. Du tronc gaulliste sortent deux branches, l'une libérale-conservatrice, que l’ont peut qualifier de néogaulliste, et l’autre sociale. La branche gaulliste sociale se divise elle-même entre un rameau "centriste" et un plus petit rameau "gaulliste de gauche".

Les gaullistes "centristes" défendent une démocratie sociale proche du réformisme social-démocrate et ne remettent pas en cause le système capitaliste. Les gaullistes "de gauche", eux, se réfèrent à une troisième voie anti-capitaliste et anti-marxiste. Cette pluralité des gaullismes se retrouve notamment dans les différentes interprétations de ce qui forme le pilier de la doctrine sociale gaulliste : la participation.

Les gaullistes "de droite" ne promeuvent la participation que dans son volet financier : participation au capital et participation aux résultats. Cette dernière étant au mieux appliquée dans le sens d’un véritable intéressement des salariés aux résultats de l’entreprise, au pire pour se substituer à la politique salariale. Les gaullistes "de droite" ne sont pas étrangers à l’échec de la mise en oeuvre de la doctrine sociale gaulliste, Georges Pompidou n’ayant pas hésité, comme le patronat conservateur, à accuser les gaullistes "de gauche" de vouloir instaurer "les soviets dans l’entreprise" à travers leur projet d’association capital-travail.

Les gaullistes sociaux insistent en effet surtout sur la participation aux responsabilités. Si les gaullistes "de droite" ne l’envisagent qu’au travers du prisme de la représentation des salariés actionnaires, l’enjeu pour les gaullistes sociaux est de représenter les salariés en tant que tels. Les gaullistes "de gauche" voyant dans la participation le moyen d’instaurer la cogestion et de sortir du système capitaliste en remplaçant la propriété capitalistique des moyens de production et le salariat par une propriété associative des moyens de production.

source :
http://gaullismesocial.free.fr/gaullismesocial.htm#boissieu

Je pense être un gaulliste social (centre). Je ne suis pas contre le capitalisme en soi, mais je suis pour une intervention régulière de l'Etat dans l'économie.

Moi je ne sais pas quoi mettre car je suis à mi chemin entre un gaulliste social et un gaulliste de droite comme le fut Pompidou car pour moi Pompidou a été quand même pas mal social je trouve, en tout cas la génération du Baby Boom a pu, grâce à lui, avoir des logements plus facilement qu'aujourd'hui.

Pour moi, Néo-gaulliste fut le cas de Chirac au début du RPR, à la fin il est plus gaulliste du tout.

Je me placerais plutôt dans ceux de droite car en France l'interventionnisme étatique paralyse tout ou assiste trop les gens.

Je ne suis pas contre la gestion par l'Etat des monopoles mais contre son surpoids dans l'économie de marché qui fausse la concurrence.

Je suis pour les référendums dans les sociétés pour décider ou pas d'une grève afin d'empêcher 5% de grévistes de paralyser une entreprise et des millions d'usagers (RATP-SNCF)

Je suis pour la concurrence loyale entre les pays et les entreprises mais aussi pour la taxation des produits étrangers fabriqués à bas coût en Chine ou ailleurs par des enfants ou des semi esclaves.

Je suis contre le don de notre technologie à des pays qui nous pillent pour nous laisser s'installer chez eux (TGV Corée et Chine)

Enfin ce qui me place à droite est mon anti-communisme viscéral et mon amertume d'avoir voté Mitterrand en 81.

Plutôt de droite. Avec un gros penchant pour l'indépendance vis à vis des USA et de l'UE

Rand a écrit:

Je pense être un gaulliste social (centre). Je ne suis pas contre le capitalisme en soi, mais je suis pour une intervention régulière de l'Etat dans l'économie.

Je pense aussi être un gaulliste social (centre).