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| Flagrant délit de racolage ! | |
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Christof. Admin
Nombre de messages : 487 Localisation : Brive la Gaillarde (19) Date d'inscription : 12/12/2006
| Sujet: Flagrant délit de racolage ! Mar 24 Avr 2007 - 17:08 | |
| François Bayrou est un homme très courtisé ! Toute honte bue, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal n'ont de cesse de se livrer à une indécente danse du ventre depuis dimanche soir, quand ils n'usent pas d'artificielles arguties pour remporter la palme de la proximité idéologique avec le candidat centriste ! Les deux finalistes ne s'arrêtent plus dans le domaine de la séduction : "nouvelle majorité présidentielle multipolaire", "dialogue ouvert et public" etc... Heureusement que le ridicule ne tue pas ! Ceux qui, aujourd'hui, parlent de main tendue sont les premiers à avoir caricaturé la candidature Bayrou : qui a pu oublier les attaques frontales sur son programme ( ou pire, sur son absence), quand le béarnais n'était pas tout simplement qualifié de création médiatique ou même de caricature du cynisme et de l'opportunisme ! Par ailleurs, sur un plan plus politique, ces appels du pied sont vains et ne servent décidemment qu'à se "gondoler" ! Pourquoi Bayrou s'en priverait ? Il est écrit, comme Nicolas Dupont-Aignan avant lui, qu'il ne donnera aucune consigne de vote. On ne construit pas une campagne jour après jour sur la volonté de dépasser le clivage habituel pour s'y "vautrer" au premier revers subi ! Comme je l'ai déjà relevé hier, sa crédibilité en dépend. Ainsi, au final, il reste à se poser la seule question qui en vaille la peine : mais que fait la police ? N'est-ce pas grâce à Sarkozy, depuis la loi pour la sécurité intérieure du 18 mars 2003, que le racolage est devenu un délit ( 2 mois de prison ferme et 3750 euros d’amende) ? " Celui qui ne porte sa moralité que comme son meilleur vêtement ferait mieux d'être nu." [Khalil Gibran] ---------------------- PS : Aux dernières nouvelles, à savoir une enquête Ipsos/Dell pour SFR et Le Point publiée ce mardi, l'électorat de Bayrou se reporterait davantage sur Royal que sur Sarkozy le 6 mai prochain ==> 38% des électeurs voteraient pour la candidate socialiste, 25% choisiraient le président de l'UMP et 27% s'abstiendraient.
Quand j'écrivais hier que rien n'est joué pour Sarkozy... | |
| | | le capitaliste
Nombre de messages : 205 Localisation : La France d'Après 2007 ! Date d'inscription : 24/12/2006
| Sujet: Charte des valeurs communes UDF-UMP Jeu 26 Avr 2007 - 13:45 | |
| - Citation :
- Nos familles politiques respectives ont leur identité, leur histoire, leurs combats qui doivent être reconnus et respectés. En 2002, lors de la création de l’UMP, une très grande majorité de l’UDF s’était unie avec le RPR et Démocratie Libérale autour de valeurs que nous avons en partage.
Cette année, au moment où beaucoup d’électeurs UDF doivent faire un choix entre deux projets de société radicalement opposés, il est important d’insister à nouveau sur ce qui nous rassemble et sur les idées que nous défendons depuis toujours.
Il existe entre l’UDF et l’UMP un vrai socle commun de valeurs : c’est sur ce socle de valeurs, que nous pouvons nous retrouver, nous respecter et préparer ensemble l’avenir.
1/ Une rénovation des pratiques politiques grâce au renforcement du pouvoir de contrôle du Parlement et à l’instauration d'un statut de l'opposition. Cette rénovation passe également par la décentralisation, réforme que nous avons d’ailleurs accomplie ensemble, ainsi que par le dialogue social.
2/ La réduction de la dépense et de la dette publiques, priorité placée au cœur des deux projets de Nicolas Sarkozy et de François Bayrou.
3/ La sécurité des biens et des personnes qui est le premier des droits comme le respect des règles est la première des solidarités. Il n’y a pas d’un côté ceux qui payent leurs impôts, respectent la loi et leurs concitoyens, et de l’autre côté, ceux pour qui tout est permis.
4/ La construction européenne : la France, autrefois moteur de l’Europe, ne peut pas continuer à être en marge de l’Union. De même, l’UE ne peut pas fonctionner à 27 avec des institutions prévues pour 15 Etats.
5/ La maîtrise de l’immigration par le co-développement. En maîtrisant l’immigration irrégulière, on se donne les moyens d’accueillir humainement et dignement celles et ceux qui veulent rejoindre notre communauté.
6/ La reconnaissance du mérite individuel : la justice ce n’est pas donner la même chose à tout le monde mais de faire en sorte que ceux qui travaillent dur, qui veulent faire des heures supplémentaires, puissent profiter des fruits de leur travail et le transmettre à leurs enfants.
7/ Une ambition pour l’école : ambition pour les professeurs, qui doivent pouvoir gagner plus s’ils veulent s’investir plus dans leur mission. Ambition pour les élèves avec lesquels on ne doit pas avoir peur d’être exigeant, notamment sur la maîtrise des fondamentaux. Ambition pour les plus modestes qui doivent pouvoir bénéficier de cours de soutien gratuits et accéder aux grandes écoles.
8/ Une vision humaniste de l’économie où les profits ne sont pas une fin mais un moyen d’assurer la générosité de notre système de protection sociale, où une gouvernance moderne assure une juste distribution des bénéfices et où chacun puisse être libre d’entreprendre et de créer son propre emploi.
9/ La reconnaissance du rôle central de la famille qui est à la fois un refuge contre les accidents de l’existence et un vrai projet de vie pour des millions d’entre nous.
10/ Le respect des valeurs morales et religieuses garanti par la laïcité fondement de notre République. | |
| | | Christof. Admin
Nombre de messages : 487 Localisation : Brive la Gaillarde (19) Date d'inscription : 12/12/2006
| Sujet: Bayrou ne donnera pas de consigne Jeu 26 Avr 2007 - 20:28 | |
| Ci-dessous, un article paru dans Le Parisien-Aujourd'hui en France de ce jeudi 26 avril 2007 qui revient sur la conférence de presse, la plus attendue de France, donnée hier par François Bayrou à Paris. Sans surprise ! De consigne, il n'y en a aura pas, du moins officiellement... Annoncée ici-même dès lundi, la position de Bayrou pour le second tour de l'élection présidentielle est à l'image de sa campagne : déterminée ! programmes des deux candidats encore en lice, débat, parti, tout a été passé en revue... Pas de consigne, mais il a néanmoins livré de précieuses indications sur les deux finalistes qui ont eu le don d'agacer Nicolas Sarkozy au plus haut point... et pour cause ! Je cite : " Par sa proximité avec les milieux d’affaires et les puissances médiatiques, par son goût de l’intimidation et de la menace, [il] va concentrer les pouvoirs comme jamais ils ne l’ont été (…) Par son tempérament et les thèmes qu’il a choisi d’attiser, il risque d’aggraver les déchirures du tissu social, notamment en conduisant une politique d’avantages aux plus riches (…) " Ainsi, l'homme qu'il a éliminé au premier tour dimanche dernier devient l'empêcheur de tourner en rond et assène quelques vérités bienvenues ! Au point de retrouver le soir-même, dans sa réaction télévisée sur TF1, ce mépris et cette perfidie si caractéristiques qui font de Sarkozy un homme inégalable... il est bien connu qu'il n'y a que la vérité qui fâche ! Il va sans dire que l'UPF, qui n'a jamais caché ses sentiments envers Sarkozy et l'UMP, partage ces propos du candidat centriste. Si pour l'heure, notre mouvement n'a défini aucune ligne pour le second tour, il en existe une qui est d'ores et déjà exclue. Bonne lecture. - Le Parisien-Aujourd'hui en France a écrit:
- IMPITOYABLE avec Nicolas Sarkozy, presque attentionné avec Ségolène Royal ! Hier, devant plusieurs centaines de journalistes réunis dans un grand hôtel parisien, François Bayrou n'a donné, comme on s'y attendait, aucune consigne de vote. Mais les nuances du verbe ont suggéré le sens de sa préférence. Il a aussi annoncé la fin de l'UDF, créée par Valéry Giscard d'Estaing en 1978, et sa mue en nouvelle force centriste : le Parti démocrate. Habilement, le troisième homme du premier tour a ainsi mitonné un cocktail lui permettant de peser jusqu'au bout sur le second et d'entretenir le flou sur les deux camps. De rester, en somme, le faiseur de roi ou de reine qu'il est devenu dimanche dernier.
Comme dans un message subliminal, François Bayrou a beaucoup attaqué le finaliste de l'UMP, parlant de sa « proximité avec les milieux d'affaires et les puissances médiatiques », de sa ressemblance avec Silvio Berlusconi, « de son goût de l'intimidation et de la menace ». Ségolène Royal, elle, a été infiniment plus ménagée : elle lui paraît « mieux intentionnée en matière de démocratie » même si son programme « multipliant les interventions de l'Etat va à l'encontre des orientations nécessaires ». Le centriste s'est même dit prêt à un débat « sans arrière-pensées avec elle », à la télévision et non pas devant la presse régionale, comme la candidate socialiste le lui avait proposé dès hier après-midi, en écho à sa conférence de presse. Officiellement, François Bayrou reste donc sur « son chemin de liberté » et ne donne aucune consigne de vote que son électorat si composite n'accepterait pas. Mais il est clair qu'il n'estime pas pareillement les deux finalistes. Il s'est néanmoins gaussé de leurs mains tendues vers lui depuis dimanche. « Cette espèce d'immense affection qui s'est déclenchée après l'annonce des résultats du premier tour... Dimanche à 19 h 59, j'étais infréquentable. A 20 h 1, je suis devenu immensément séduisant ou agréable ou sympathique pour les deux et donc ce changement de climat ne m'a pas laissé indifférent. » Lui-même, dans un art consommé de faire perdurer son influence sur le second tour, ne dit pas pour qui il votera le 6 mai : « A l'heure qu'il est, je ne sais pas ce que je ferai, mais j'imagine déjà ce que je ne ferai pas. » On devinait hier que la fin de sa phrase concernait Nicolas Sarkozy, même s'il veut bien aussi débattre avec lui. Hier soir sur France 2, il est allé un peu plus loin, précisant qu'il pourrait révéler son vote personnel, « en fonction de l'évolution de la campagne ».
Des candidats dans 577 circonscriptions
Ecartant d'un revers toute participation à un gouvernement, François Bayrou ne veut pas se contenter d'être celui qui pèse sur les deux finalistes... et sur le futur président de la République. Il lui faut donc prolonger l'effort jusqu'aux législatives et être en mesure de conserver un groupe à l'Assemblée (au moins 20 députés) devenant le pivot de la nouvelle législature. Pour cela (et alors qu'une dizaine de parlementaires UDF ont déjà annoncé leur soutien à Nicolas Sarkozy, dont, hier soir, Jean Dionis du Séjour), il va transformer l'UDF en Parti démocrate : « Un parti qui ira loin vers le centre gauche et ira aussi vers le centre droit et qui proposera de refonder nos institutions pour que le mot démocratie trouve son sens en France. » Ce parti présentera 577 candidats aux législatives, dont Bayrou lui-même à Pau. Et le « troisième homme » ne craint pas Gilles de Robien et son projet de pôle centriste soutenant Nicolas Sarkozy : « Tout cela est fausse monnaie », affirme-t-il. Maintenant, a-t-il conclu, « il y a trois chaises dans la vie politique française. Pendant longtemps, on a cru qu'il n'y en avait que deux ».
Martine Chevalet | |
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