Réflexions générales sur les régionales

Voilà ci-joint un sondage concernant les régionales de l'année prochaine :

Mais on ne voit point apparaitre les gaullistes...

dadoun a écrit:

Voilà ci-joint un sondage concernant les régionales de l'année prochaine :

Sondage sur les élections régionales 2010

Mais on ne voit point apparaitre les gaullistes...

C'est normal, il est encore trop tôt pour faire des sondages réalistes sur les listes (si les sondages crédibles existent, mais c'est un autre débat).

Et en règle générale, les gaullistes sont passés sous silence, donc...

Brian a écrit:

dadoun a écrit:

Voilà ci-joint un sondage concernant les régionales de l'année prochaine :

Sondage sur les élections régionales 2010

Mais on ne voit point apparaitre les gaullistes...

C'est normal, il est encore trop tôt pour faire des sondages réalistes sur les listes (si les sondages crédibles existent, mais c'est un autre débat).

Et en règle générale, les gaullistes sont passés sous silence, donc...

Soyons lucides avec nous-mêmes !

Il n'y a rien d'étonnant en cela puisque nos mouvements, quels qu'ils soient, n'ont ni les moyens, ni les capacités de se lancer dans la course aux régionales.

Le scrutin mixte actuel, mi-majoritaire, mi-proportionnel, à deux tours nous est très défavorable.

Je rappelle que seules les listes ayant obtenu plus de 10 % des suffrages exprimés au premier tour peuvent se maintenir au second tour de scrutin et éventuellement fusionner avec les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages ; par ailleurs, contrairement aux élections de 1998, les listes sont déposées au niveau régional, ce qui suppose de présenter un nombre suffisant de candidats pour qu'ils soient répartis entre les départements... missions quasi-impossibles en ce qui nous concerne !
Enfin, comme souvent (mais ce qui a son importance en temps de crise), le remboursement des frais de campagne suppose de réaliser un nombre de suffrages au moins égal à 5% des suffrages exprimés contre 3 % aux européennes... un score bien éloigné de notre étiage actuel !

Nous avons donc le devoir d'y réfléchir à deux fois avant de s'investir tant politiquement qu'économiquement !

Ainsi, mis à part envisager des alliances contre nature, comme y songe déjà nombre d'esprits égarés parmi les avatars du néo-gaullisme (cf. l'hypothèse d'une alliance Bayrou-Villepin-NDA : Dominique de Villepin cherche comment se réinstaller dans le paysage politique), je suis au regret de vous affirmer que les gaullistes ont peu de chance d'être présents lors de cette élection.

En toute hypothèse, l'UPF abordera cette question lors de son prochain Conseil National en marge de sa rentrée politique, le 19 septembre prochain à Brive (19).

Citation :

Sortir du No future

Le mensuel d’informations économiques « Capital » nous propose un classement exclusif des 26 collectivités régionales françaises (métropole et outre mer) selon les critères du dynamisme démographique, du dynamisme économique, le niveau de vie, la qualité des équipements et services publics et la politique publique de protection de l’environnement : l’intérêt de ce classement est de mélanger indicateurs quantitatifs et qualitatifs.

Ce classement révèle quelques surprises : Rhône-Alpes détrône l’Ile de France affectée d’un bilan migratoire désormais négatif et d’une dégradation de la qualité de vie à cause des conséquences négatives de l’hypercentralisation (les Franciliens passent en moyenne 3 heures par jour dans les transports). L’Alsace occupe une seconde place qui pourrait étonner puisque cette région subit une violente récession industrielle, mais il faut compter avec de nombreux frontaliers alsaciens qui vont travailler en Allemagne ou en Suisse. (Même situation favorable pour tout l’Est de la région Rhône-Alpes vis-à-vis de la Suisse). On notera l’honorable 7ème place d’une Bretagne (à quatre départements) qui contrebalance les effets négatifs de la crise sociale et écologique engendrée par les excès du productivisme agricole par un puissant dynamisme métropolitain et littoral... ou encore l’étonnante 9ème place de la Corse qui compense son peu de dynamisme industriel par son attractivité touristique (même constat pour expliquer la 12ème place de la... Martinique !)

Par contre, l’Est et le Nord français, plus industriel, affecté par une crise de délocalisation de longue durée, se trouve au-delà de la 11ème place (Lorraine) avec une région « Nord-Pas-de-Calais » à la 18ème place et une région Picardie à l’avant dernière place de ce classement (la Réunion étant à la 26ème et dernière place)

[...]

Source : L'Etoile de Normandie