La réflexion gaulliste du jour :
Anosognosie est bien le mot du week-end… il s’agit en effet du mal dont souffrirait Jacques Chirac.
Il appartiendra au président de la 11e chambre correctionnelle d’en décider mais il est fort probable que son procès, qui s'ouvre demain pour deux affaires d'emplois fictifs à la mairie de Paris, se tienne sans lui.
Naturellement, il n’est pas imaginable qu’un procès puisse avoir lieu en France dans les mêmes conditions qu’en Egypte, comme on a pu le voir récemment avec Hosni Moubarak.
Toutefois, il n’en demeure pas moins que, juridiquement, l’état de santé actuel de Jacques Chirac n’est pas une cause d’irresponsabilité et qu’il reste accessible à une sanction pénale.
Personne n'est au dessus des lois, fût-il ancien président de la République.
Si son absence enlèverait un grand intérêt à ce procès, celui-ci doit néanmoins avoir lieu avec ou sans la comparution de l’ancien chef de l’Etat.
L’heure de rendre des comptes est venue.