Carlos, l'incarnation du terrorisme des années 1980

La réflexion gaulliste du jour :

Du Venezuela, on préférera certainement retenir ses jolies femmes, telle que Ivian Sarcos devenue Miss Monde hier, à ses terroristes, au premier rang duquel figure Carlos dont l’ultime procès s’ouvre aujourd’hui à Paris.

Déjà condamné à la perpétuité en 1997 pour meurtre, il est cette fois jugé pour complicité dans des attentats, dont celui du « Capitole », le 29 mars 1982 en Haute-Vienne.


Si Carlos est entré dans la légende collective, au même titre de Mesrine, cet attentat est quant à lui resté dans la mémoire de chaque Limousin.

Sans se prononcer sur sa responsabilité dans ces faits, qu’il conteste, comment ne pas marteler ici qu'aucune motivation politique au monde ne peut justifier que des victimes innocentes périssent dans des actes de violences lâches et aveugles.

Les survivants et les proches des victimes méritent d'avoir des explications, aussi invraisemblables soient-elles. Ce procès doit y concourir. Mieux vaut tard que jamais.