La réflexion gaulliste du jour :
Le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Corse-du-Sud a été froidement abattu hier soir dans son magasin de vêtements. Ce n'est que le 17ème assassinat depuis le début de l'année sur l'île de Beauté...
Quand, au lendemain du meurtre de l'avocat Sollacaro le mois dernier, Jean-Pierre Chevènement avait affirmé que "le nationalisme corse et le banditisme mafieux sont étroitement liés" et que la jeunesse corse était "abandonnée à un endoctrinement" nourri notamment par les médias locaux, toute la bien-pensance médiatique s'était offusquée. A tort.
Cette nouvelle exécution prouve, manifestement, que les gouvernements successifs n'ont pas pris la mesure du système criminel organisé qui s'est installé en Corse.
Cette fois-ci la détermination de façade affichée par nos ministres aujourd'hui à Ajaccio ne suffira pas. Des actes forts doivent être posés pour rappeler que la violence et les règlements de compte ne sont pas une fatalité. Ils doivent l'être dans la légalité, pour éviter les dérives connues lors du passage du préfet Bonnet sur l'île, mais avec fermeté et efficacité.
Cette escalade n'a que trop duré. La Corse n'est pas une zone de non droit. Il est temps de l'affirmer concrètement.