Communiqué du Bureau National de l'UPF du 7 juillet 2015
Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF concernant le référendum grec :En organisant en moins d'une semaine un référendum et en demandant à son peuple de se prononcer sur les nouveaux efforts imposés par la troïka (
la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international), le gouvernement grec à donné une leçon de démocratie à l'Europe.
Cela est d'autant plus admirable que le pari est réussi puisque les grecs à plus de 61% ont signifié aux européistes de tous les pays d'Europe qu'ils n'entendaient pas se laisser dicter leur politique, asphyxier leur économie et sacrifier leur avenir.
Ce dimanche soir nous rappelle à nous autres français, un dimanche de mai 2005, lorsque la majorité de notre peuple avait rejeté le Traité Constitutionnel Européen.
Fort de cette expérience et du retournement de situation qui s'en est suivi à cause d'une classe politique complice d'un monde de la finance qui cherche à imposer ses dogmes, nous espérons que le peuple grec ne se fera pas voler sa victoire.
Le plus dur commence maintenant.
Si ce résultat et la légitimité populaire qu'il a obtenu doit permettre au 1er ministre grec, Alexis Tsipras, d'imposer ses vues aux créanciers européens, ne doutons pas que les mêmes pressions qui se sont exercées durant cette semaine vont continuer à agir dans l'ombre.
La pieuvre européiste fera tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas être condamnée à disparaître fusse au détriment des peuples et de leur souveraineté.
Ce soir les grecs prouvent qu'il est possible de tenir tête aux puissants ; demain ils auront besoin de nous à leurs côtés pour continuer ce combat qui doit nous inspirer.