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Rien n'est meilleur que d'alléger le fardeau des hommes. Rien n'est plus noble et plus grand que de lui offrir de l'espoir" - Charles de Gaulle
En ce 31 décembre, la page se tourne sur une année dantesque où la crise financière, marquée par la montée du chômage et de la précarité, a rivalisé avec l'épouvantail de la grippe A et autres dérapages verbaux de nos dirigeants, notamment sur l’identité nationale, pour occuper le devant de la scène politique.
Cet aperçu peu réjouissant du monde dans lequel nous vivons pose la question de l'année pour rien.
Car force est de constater que notre pays, bateau ivre alourdi de dettes et de déficits publics au milieu d’un océan mondial agité par une situation économique sans précédent, n’a pas été doté, durant l'année qui s'achève, des mesures propres à rénover ses pratiques démocratiques et à rassurer sur son avenir immédiat.
Nos concitoyens ont d’ailleurs bien ressenti que les solutions proposées (
plan de soutien aux secteurs en difficulté ; baisse de la TVA dans la restauration ; sommet de Copenhague) n’étaient pas à la hauteur de la gravité des enjeux écologiques, économiques et sociaux.
En définitive, derrière cette comédie des apparences se cache l’impuissance chronique de nos responsables politiques à maîtriser des événements qu'ils sont censés orienter. Un phénomène qui n'est pas nouveau mais devrait encore s'aggraver à l'avenir avec l'alignement sans conditions de la France sur l'OTAN ou l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne.
Alors, doit-on se préparer à vivre une année 2010 dans la même morosité qu'en 2009 ? la situation de l’emploi et du pouvoir d’achat serait-elle condamnée à se dégrader lentement et notre modèle social, issu du Conseil National de la Résistance, méthodiquement démantelé ?
Il y a les voeux que l'on forme et il y a ceux qui se réalisent.
Croire que la France va se doter dans l'année qui s'ouvre d'une politique budgétaire et monétaire crédible ou de politiques efficaces en matière d’environnement relève de chimères. Mais que notre famille politique, par faiblesse structurelle, ne fasse pas entendre sa voix sur des réformes qui vont engager notre pays pour de nombreuses années, telles que celles des retraites ou, toute aussi délicate, des collectivités locales, n'est même pas envisageable.
Car la chance de nos temps troublés réside dans la perspective d'un projet de société solidaire, aujourd'hui accepté sinon attendu, fondé sur d'autres valeurs que celles de la dérégulation ou de l'individualisme forcené.
En cette année de scrutin régional, la défense de la démocratie locale et d'une régionalisation du système de santé ; le maintien de services publics de qualité ou la promotion du Revenu d'existence seront donc autant de thématiques que l'Union du Peuple Français détaillera et promouvra.
D'autant plus que la faillite intellectuelle et politique du souverainisme ne laisse pas d'autre choix que celui de bâtir une alternative crédible sur le terrain des idées. Ce n'est qu'ainsi que l'on dépassera le stade des voeux pieux et que tous les citoyens de bonne volonté s’y retrouveront alors naturellement !
C'est pourquoi, 2010 sera aussi l'année de notre confédération, rénovée, rajeunie et en ordre de marche pour prendre toute sa part dans ces combats pour la France et affronter les prochaines échéances électorales de 2011 et 2012.
Aussi, à chacune et chacun d’entre vous l'Union du Peuple Français et ses mouvements confédérés (
Union Gaulliste, Initiative Gaulliste, Mouvement Démocrate Français) veulent adresser un message de confiance dans l’avenir. Les gaullistes seront auprès de vous pour partager vos attentes, vos espérances et faire vivre intensément vos convictions.
Unis autour des valeurs qui ont relevé la France, et dont nous sommes fiers, l'Union du Peuple Français vous souhaite ainsi qu'à vos familles et à vos proches une bonne et heureuse année 2010.