Motion d'orientation politique adoptée en Assemblée Générale à Paris le 11 décembre 2010

De toutes parts, les appétits s'aiguisent ; les ambitions personnelles se dévoilent.

De toutes parts, les déclarations d'amour au peuple français fleurissent dans l'optique des élections cantonales de 2011 et, naturellement, des élections présidentielles de 2012.

Mais les élections ne sont pas une fin en soi. A trop considérer cet instrument de la démocratie pour autre chose que ce qu’il n'est, nos assoiffés de pouvoir opèrent une confusion gravissime qui accentue la désespérance et le désintérêt de nos concitoyens à l'égard du politique.

Alors que la France et l'Europe traversent une crise systémique sans précédent, le nombrilisme pathologique de la grande majorité des responsables politiques, y compris au sein même de notre famille de pensée, a quelque chose d'indécent.

Fidèle à ses engagements gaullistes et républicains, l'Union du Peuple Français doit donc poursuivre, enraciner, élargir la démarche de rassemblement, sans se laisser perturber par la médiocrité de la politique politicienne et les sirènes électoralistes à courtes vues. C’est à nos partenaires potentiels qu’il appartiendra de répondre à notre projet global, autonome et novateur, certainement pas l'inverse. Car les gaullistes ne sauraient servir de force d’appoint ou de caution.

Agissons pour lancer le débat citoyen nécessaire. Faisons le avec exigence sur trois questions essentielles que nous souhaitons voir prioritairement abordées : l'indépendance nationale ; la justice sociale ; un État fort et impartial.

Plus que jamais, les gaullistes devront être à la hauteur des enjeux qui attendent notre pays car nous ne serons pas jugés sur une quelconque course à la reconnaissance mais seulement sur la cohérence et la pertinence de nos propositions !