La réflexion gaulliste du jour :
A Toulon, devant 5 000 militants UMP hier soir, Nicolas Sarkozy a prononcé le discours-programme sans intérêt d’un président en bout de course, à l’image du système qu’il défend.
A l’entendre avec le ton dramatique qu'il a choisi, l’Europe ne serait plus un choix mais une nécessité.
Or, ne lui en déplaise, à partir du moment où lui-même acte l'échec des accords de Schengen et du traité de Maastricht et que refonte il y aura, qui plus est sur le mode germanodépendant, rien ni personne, pas même le chef de l’Etat, ne pourra éviter que l’on se pose la question de l’organisation de l’Europe.
Au menu : abandons de souveraineté supplémentaires et davantage de rigueur. Autant de concessions forcées et de graves menaces, que le peuple français n’acceptera pas plus qu’il avait refusé le TCE en 2005.
Souvenons-nous, dès juin 2007, Nicolas Sarkozy avait prétexté qu’il avait reçu, avec son élection, le mandat, de faire adopter par la France le traité de Lisbonne contre l’avis du peuple. Alors, ne nous y laissons pas prendre cette fois-ci et saisissons-nous de la prochaine échéance pour lui signifier qu’il n’y en aura pas un second.