"La Belgique n'existe plus !"

Hier soir la RTBF a provoqué un séisme en Belgique en annonçant, ni plus, ni moins, que la Flandre avait proclamé son indépendance.

Elle a interrompu ses programmes à 20h15 pour lancer : «La Flandre a proclamé son indépendance!», «le roi a quitté le pays!», «la Belgique n’existe plus!». Puis de diffuser une édition spéciale du journal télévisé annonçant la sécession de la Flandre.

Une mauvaise blague belge qui n'a pas du tout fait rire le gouvernement surtout quand on sait que certains ambassadeurs à Bruxelles se sont laissés prendre au piège et ont envoyé des messages à leurs capitales ! (dixit la présidente du sénat belge, Anne-Marie Lizin)

Il en résulte deux réflexions :

¤ Sur la forme : cet épisode démontre une nouvelle fois le poids irréel des médias dans l'opinion publique qui peuvent faire croire tout et n'importe quoi au peuple crédule. La présentation d'une information même fausse à un très grand nombre de gens en arrive à créer une pensée commune qui devient "la" vérité. Cet incident est assez révélateur pour y attacher de l'importance et s'interroger légitimement sur les relations entre la politique et les médias ainsi que le rapport au peuple de ce pouvoir qui ne dit pas son nom.

¤ Sur le fond : la Belgique n'existe déjà plus, engluée dans un fédéralisme mortel et des identités nationales revendicatrices. Un "blogeur" titrait ce matin sur le site de Libération : "Massage cardiaque pour un chien empaillé" : mots très durs mais terriblement lucides sur la situation du pays où la Flandre et la Wallonie s’engagent chaque jour un peu plus dans des chemins séparés et où l'écart entre les deux communautés ne cesse de se creuser.

Comme dans beaucoup de domaines, De Gaulle l'avait ressenti avant tout le monde : à Robert Liénard de l'Université de Louvain, qui l'avait rencontré à l'Elysée, n'avait-il pas déclaré : "Dans les vingt ans qui viennent, le déséquilibre entre les représentants flamands et wallons sera bien plus grave encore qu'aujourd'hui. (...) C'est votre drame d'appartenir à un Etat qui assistera impassible à votre déclin." (Cité par Claude de Groulart dans De Gaulle : vous avez dit Belgique ?)

Le problème belge est un sujet que nous connaissons bien, nous autres gaullistes et qui nous tient à coeur.
Et de se poser la question de savoir, si demain la Flandre prenait non plus virtuellement comme hier soir mais officiellement son indépendance, comment la France réagirait face aux 3 millions de Wallons laissés sur le bord du chemin...
Un jour, peut-être, nous aurons à répondre à cette question par référendum : La France doit-elle accepter ou refuser d’intégrer la Wallonie ?

Pour sa part, De Gaulle a toujours refusé de prononcer en public, à la différence du Québec, une quelconque allusion ou le moindre mot de soutien en faveur des adeptes de la Wallonie française.

Pourtant, de ses entretiens avec Alain Peyrefitte, il ressort une ébauche de réponse politique :

Citation :

Entretien du général de Gaulle avec Alain Peyrefitte, 10 novembre 1965,
Alain Peyrefitte, C'était de Gaulle, De Fallois-Fayard, 2000, t. III, p. 329.

"Des Wallons m'avaient déjà demandé de les annexer à la fin de la guerre. Je n'ai pas voulu donner suite à leur démarche. En 45, il fallait respecter les frontières que nous a léguées l'Histoire, sauf les frontières des pays vaincus. C'est ce qui a été fait. La Belgique, il ne faut pas y toucher. Mais que les Wallons s'organisent pour défendre leur langue et leur culture, pour éviter que les Flamands ne leur marchent sur les pieds, nous n'y voyons aucune espèce d'inconvénient... Ou alors, il faudrait que les Flamands rendent la vie impossible aux Wallons, et qu'alors les Wallons se jettent dans nos bras. Mais nous n'avons surtout pas à bouger. Ce serait trop facile de nous accuser de vouloir nous arrondir aux dépens de la Belgique."

Entretien du général de Gaulle avec Alain Peyrefitte, 29 juillet 1967
Ibidem, t. III, p. 334.

"Je sais bien qu'après la Libération, il aurait suffi que je claque des doigts pour que la Wallonie demande son rattachement à la France. Mais justement, j'estimais qu'il ne m'appartenait pas de claquer des doigts. Il aurait fallu que les Wallons ou leurs représentants légitimes prennent l'initiative. La France n'avait pas à payer une dette comme au Canada. Un moment, j'avais songé à faire un voyage qui aurait commencé à Gand, je me serais arrêté à Dinant où j'ai été blessé en 14, à Namur, capitale de la Wallonie, j'aurais descendu la Meuse jusqu'à Liège, dont Michelet disait qu'elle était plus française que la France. Ç'aurait été comme le Chemin du Roy au Québec. Mais j'ai résisté à la tentation.
"Notez bien que depuis mon retour aux affaires, une de mes premières initiatives a été d'inviter le Roi et la Reine des Belges. On ne m'a jamais rendu l'invitation. On avait trop peur, sans doute, des manifestations populaires en Wallonie."
Il reprend, après quelques secondes : « J'avais reçu une délégation de Wallons, bien décidée à préparer le rattachement. Elle m'avait expliqué que les Flamands étaient de plus en plus arrogants et finiraient par faire d'eux-mêmes sécession. C'est peut-être comme ça que ça finira.
"La Wallonie existe, mais il n'y a pas une nation wallonne, les Wallons n'ont jamais cherché à devenir un État. Ils demandent à être intégrés au sein de la République française, dont ils ont déjà fait partie. C'est tout autre chose que, pour les Québécois, de s'émanciper de la domination anglo-saxonne.
"Beaucoup de Wallons pensent qu'ils seraient mieux traités par la France que par la Flandre. C'est probable. Ils retrouveraient au sein de la France la fierté d'appartenir à une grande nation, la fierté de leur langue et de leur culture, le goût de participer aux grandes affaires du monde et de se battre pour de grandes causes humaines.
"Toutes choses qu'ils ont perdues dans leur association contre nature, imposée par les Anglais, avec les Flamands qui ne les aiment pas et qu'ils n'aiment pas. Pour les besoins de l'unité de la Belgique, on a raboté ce qu'ils avaient de différent. Ils en sont frustrés."

La Wallonie française ? peut-être pas si irréaliste après tout !
En tout cas, les vrais gaullistes n'en seraient certainement pas gênés, bien au contraire...

Une mauvaise blague ... belge !

le capitaliste a écrit:

Une mauvaise blague ... belge !

Attention cette "blague" n'a pas été faite sans raison, il est vrai que depuis un certain temps nous entendons la Flandre vouloir devenir indépendante, critiquant le fait qu'elle a la Wallonie à sa charge puisque la Flandre est une région plus riche et économiquement plus prospère.

Bref les flamands ne veulent plus donner pour les Wallons.

Un peu comme en Italie entre le Nord riche et développé, et le Sud gangrenné par la mafia et la pauvreté.

Christof. a écrit:

La Wallonie française ? peut-être pas si irréaliste après tout !
En tout cas, les vrais gaullistes n'en seraient certainement pas gênés, bien au contraire...

Entièrement d'accord.

Les rattachistes wallons et bruxellois ont d'ailleurs leurs partis politiques : le R.W.F.-R.B.F (Rassemblement Wallonie -France et Rassemblement Bruxelles-France) ainsi que le "Parti France".

En effet les wallons sont une composante de la nation française, éloignée par les compromis de couloirs des grandes puissances européennes qui ont préféré créer l'artificielle Belgique.

Il est inéluctable que bientôt la réunification des français de part et d'autre du Quiévrain aura lieu.

Beaucoup de Wallons ne cessent de clamer leur amour de la France mais la France ne fait rien, ça serai "diplomatiquement incorrect" (sauf Chevènement qui a reçu des délégués réunionistes wallons et les a assuré de son soutien). Si bien que nombre de rattachistes en viennent à se demander si la France souhaiterai vraiement accueillir les Wallons le moment venu.

Il convient que nous, français de l'Hexagone, en respectant la démocratie belge, nous disions à nos compatriotes wallons :" Il y aura toujours une place pour vous au sein de la France, vous serez les bienvenus!"

A ce titre, ne pensez-vous pas que l'UPF pourrai accueillir dans ses rangs les wallons et bruxellois, ces français que l'histoire à injustement séparés de la mère patrie ?
L'UPF pourrai ainsi s'ouvrir au mouvements réunionistes wallons et bruxellois ...

El Caganer a écrit:

Christof. a écrit:

La Wallonie française ? peut-être pas si irréaliste après tout !
En tout cas, les vrais gaullistes n'en seraient certainement pas gênés, bien au contraire...

Entièrement d'accord.

Les rattachistes wallons et bruxellois ont d'ailleurs leurs partis politiques : le R.W.F.-R.B.F (Rassemblement Wallonie -France et Rassemblement Bruxelles-France) ainsi que le "Parti France".

En effet les wallons sont une composante de la nation française, éloignée par les compromis de couloirs des grandes puissances européennes qui ont préféré créer l'artificielle Belgique.

Il est inéluctable que bientôt la réunification des français de part et d'autre du Quiévrain aura lieu.

Beaucoup de Wallons ne cessent de clamer leur amour de la France mais la France ne fait rien, ça serai "diplomatiquement incorrect" (sauf Chevènement qui a reçu des délégués réunionistes wallons et les a assuré de son soutien). Si bien que nombre de rattachistes en viennent à se demander si la France souhaiterai vraiement accueillir les Wallons le moment venu.

Il convient que nous, français de l'Hexagone, en respectant la démocratie belge, nous disions à nos compatriotes wallons :" Il y aura toujours une place pour vous au sein de la France, vous serez les bienvenus!"

A ce titre, ne pensez-vous pas que l'UPF pourrai accueillir dans ses rangs les wallons et bruxellois, ces français que l'histoire à injustement séparés de la mère patrie ?
L'UPF pourrai ainsi s'ouvrir au mouvements réunionistes wallons et bruxellois ...

En effet il est important de se rapprocher de ces mouvements, nous nous y attacherons.

On a déjà vu ça avec les Tchèques et les Slovaques.

De toute façon, comme les états vont disparaître dans l'UE, à quoi sert de faire partie d'un pays n'existant quasiment plus ?

On va avoir une Europe des régions si les nationalistes et souverainistes n'arrivent pas à gagner les élections. La Normandie et la Bavière seront plus représentatives que la France et l'Allemagne !

Le Monde a écrit:

Les Flamands belges veulent réduire les "facilités" accordées aux francophones

Jean-Pierre Stroobants
Article paru dans l'édition du 09.08.07

Universal Press Agency a écrit:

Quelque 54% des Français se disent favorables au rattachement de la Wallonie à la France en cas d'éclatement de la Belgique, indique un sondage à paraître dans Le Journal du Dimanche.

10% des personnes interrogées y sont «tout à fait favorables» et 44% «plutôt favorables», selon cette enquête d'opinion réalisée par l'institut Ifop.

Ce taux atteint les 66% dans les régions et départements français du nord (Région Nord-Pas-de-Calais, Ardennes, Meuse).

Environ 41% ne sont pas favorables «au rattachement de la Wallonie, c'est à dire des provinces francophones, à la France», et 5% ne se prononcent pas.

J'ai croisé bien des souverainistes et républicains qui étaient favorables au rattachement de la Wallonie à la France...
J'ai croisé aussi des wallons (dont l'étymologie veut dire "gaulois") sur l'ancien forum de DLR qui étaient pour ce rapprochement.

Moi aussi je me prononce en faveur de ce rapprochement.

Bien à vous,

saco

saco a écrit:

Universal Press Agency a écrit:

Quelque 54% des Français se disent favorables au rattachement de la Wallonie à la France en cas d'éclatement de la Belgique, indique un sondage à paraître dans Le Journal du Dimanche.

10% des personnes interrogées y sont «tout à fait favorables» et 44% «plutôt favorables», selon cette enquête d'opinion réalisée par l'institut Ifop.

Ce taux atteint les 66% dans les régions et départements français du nord (Région Nord-Pas-de-Calais, Ardennes, Meuse).

Environ 41% ne sont pas favorables «au rattachement de la Wallonie, c'est à dire des provinces francophones, à la France», et 5% ne se prononcent pas.

J'ai croisé bien des souverainistes et républicains qui étaient favorables au rattachement de la Wallonie à la France...
J'ai croisé aussi des wallons (dont l'étymologie veut dire "gaulois") sur l'ancien forum de DLR qui étaient pour ce rapprochement.

Moi aussi je me prononce en faveur de ce rapprochement.

Bien à vous,

saco

Pour ma part je ne serai pas contre un rapprochement entre la Wallonie et la France.

Mais il faut que le peuple wallon le veuille, qu'il en fasse la démarche et qu'il n'en soit pas contraint.

Mais le problème de Bruxelles et sa région reste entier, doit-on la rattacher et à qui ?

J'approuve, si c'est là le seul moyen de défendre la Francophonie...

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Ajout du 17 Novembre :

A lire...

Le Monde a écrit:

"Vous parlez français ? - Neen."

Marion Van Renterghem
Article paru dans l'édition du 18.11.07

Ces flamands sont ridicules, arrogants. Comment espérer fédérer deux peuples qui parlent deux langues différentes ? Celui qui a crée la Belgique aurait mieux fait de se casser une patte ce jour là... Les balkans migrent vers le Nord !

J'approuve également. Les départements français de 1810-1813 en Wallonie vont-ils réapparaître ?

L'attitude des Flamands est un scandale ! Faire une telle ségrégation sur nos frères cousins francophones n'est, pour moi, pas acceptable.

Citation :

Les Bonapartistes pour le rattachement de la Wallonie à la France en cas d’implosion de la Belgique !

Les partis flamands, majoritaires (60% des belges sont flamands) réclament une quasi autonomie pour la Flandre dans presque tous les domaines, y compris, la naturalisation, tout en gardant le contrôle de ce qui peut rester intéressant pour la Flandre dans le cadre de l'Etat belge. Cette position déjà discutable en soi puisqu'elle entérine la domination d'une communauté sur l'autre à son seul bénéfice est devenue intolérable depuis que, en paroles comme en actes, la Flandre s'est attaquée aux francophones.

Les agressions contre les francophones se multiplient ainsi que les insultes, pire les partis flamands loin de désavouer ces pratiques qui s'apparentent jusque dans l'accoutrement des flamingants aux chemises brunes de sinistre mémoire, poussent dans ce sens de la chasse à la francophonie.

Devant cette situation les bonapartistes ne peuvent rester indifférents !

En premier lieu nous ne pouvons tolérer que l'usage de la langue française soit un prétexte à la persécution de ceux qui la parlent. Il s'agit d'une atteinte envers la francophonie, envers la France même et c'est la raison pour laquelle nous ne pouvons que soutenir nos voisins et amis francophones de Belgique. En deuxième lieu parce que cette politique flamande est contraire à la démocratie et au droit des peuples, parce que les actes commis s'apparentent au fascisme des années trente, nous ne pouvons que les condamner.

La Belgique est-elle dès lors en voie de disparition ? C'est possible, les deux communautés se séparant de plus en plus.

Respectueux du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes les bonapartistes ne nient aucunement au peuple flamand le droit de se constituer en Etat indépendant s'il le souhaite ....mais pas au détriment de l'autre communauté. Nous ne sommes pas favorables par ailleurs au maintien d'une Belgique factice dont les seuls flamands seraient les uniques décideurs et useraient au seul profit de la Flandre et au détriment des bruxellois, des wallons et de l'ensemble des francophones (y compris flamands parfois) de Belgique.

Dans le cas de la création d'un état flamand indépendant, les bonapartistes estiment de l'intérêt des francophones de Belgique de se réunir à la France, au sein de la nation française. En ce sens les bonapartistes soutiennent ceux qui, en Belgique, souhaitent ce rattachement qui, toutefois, et conformément au droit des peuples devra recevoir l'approbation de la majorité de la population.

Une Belgique réduite à la seule Wallonie ou même à la Wallonie et à Bruxelles semble difficilement viable d'autant plus qu'elle serait en proie à l'agressivité de son voisin flamand. Si les francophones de Belgique décidaient de se tourner vers la France pour la rejoindre nous nous devrions de les accueillir à bras ouverts dans le cadre de la Nation française.

Le souhait des bonapartistes est qu'il en soit ainsi.

Conseil National Bonapartiste

Bureau National F.B. a écrit:

Citation :

Les Bonapartistes pour le rattachement de la Wallonie à la France en cas d’implosion de la Belgique !

Les partis flamands, majoritaires (60% des belges sont flamands) réclament une quasi autonomie pour la Flandre dans presque tous les domaines, y compris, la naturalisation, tout en gardant le contrôle de ce qui peut rester intéressant pour la Flandre dans le cadre de l'Etat belge. Cette position déjà discutable en soi puisqu'elle entérine la domination d'une communauté sur l'autre à son seul bénéfice est devenue intolérable depuis que, en paroles comme en actes, la Flandre s'est attaquée aux francophones.

Les agressions contre les francophones se multiplient ainsi que les insultes, pire les partis flamands loin de désavouer ces pratiques qui s'apparentent jusque dans l'accoutrement des flamingants aux chemises brunes de sinistre mémoire, poussent dans ce sens de la chasse à la francophonie.

Devant cette situation les bonapartistes ne peuvent rester indifférents !

En premier lieu nous ne pouvons tolérer que l'usage de la langue française soit un prétexte à la persécution de ceux qui la parlent. Il s'agit d'une atteinte envers la francophonie, envers la France même et c'est la raison pour laquelle nous ne pouvons que soutenir nos voisins et amis francophones de Belgique. En deuxième lieu parce que cette politique flamande est contraire à la démocratie et au droit des peuples, parce que les actes commis s'apparentent au fascisme des années trente, nous ne pouvons que les condamner.

La Belgique est-elle dès lors en voie de disparition ? C'est possible, les deux communautés se séparant de plus en plus.

Respectueux du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes les bonapartistes ne nient aucunement au peuple flamand le droit de se constituer en Etat indépendant s'il le souhaite ....mais pas au détriment de l'autre communauté. Nous ne sommes pas favorables par ailleurs au maintien d'une Belgique factice dont les seuls flamands seraient les uniques décideurs et useraient au seul profit de la Flandre et au détriment des bruxellois, des wallons et de l'ensemble des francophones (y compris flamands parfois) de Belgique.

Dans le cas de la création d'un état flamand indépendant, les bonapartistes estiment de l'intérêt des francophones de Belgique de se réunir à la France, au sein de la nation française. En ce sens les bonapartistes soutiennent ceux qui, en Belgique, souhaitent ce rattachement qui, toutefois, et conformément au droit des peuples devra recevoir l'approbation de la majorité de la population.

Une Belgique réduite à la seule Wallonie ou même à la Wallonie et à Bruxelles semble difficilement viable d'autant plus qu'elle serait en proie à l'agressivité de son voisin flamand. Si les francophones de Belgique décidaient de se tourner vers la France pour la rejoindre nous nous devrions de les accueillir à bras ouverts dans le cadre de la Nation française.

Le souhait des bonapartistes est qu'il en soit ainsi.

Conseil National Bonapartiste

Cela illustre parfaitement ma pensée, je ne peux qu'être d'accord !

Prenez la Wallonie et vous perdrez les basques, les alsaciens, les corses, les bretons...

Maréchal a écrit:

Prenez la Wallonie et vous perdrez les basques, les alsaciens, les corses, les bretons...

Nous ne sommes pas un pays en crise, et notre "unité" est plus ancienne que celle de la Belgique !

Cerberux76 a écrit:

Nous ne sommes pas un pays en crise, et notre "unité" est plus ancienne que celle de la Belgique !

Oui mais vous tentez le diable. Au nom des droits des peuples à disposer d'eux mêmes, ces mêmes peuples demanderont de même.

Il faut préserver l'intégralité de la Belgique (bien que je pense qu'il va y avoir sécession).

Maréchal a écrit:

Oui mais vous tentez le diable. Au nom des droits des peuples à disposer d'eux mêmes, ces mêmes peuples demanderont de même.

Il faut préserver l'intégralité de la Belgique (bien que je pense qu'il va y avoir sécession).

Mais vous avez dit plus haut : "Prenez la Wallonie [...]". Par conséquent, si nous prenons cette région (par nous, j'entends la France), cette dernière sera française et plus indépendante.

Ainsi, l'indépendantisme régional aura disparu rapidement. Je doute que les corses, basques ou bretons soient inspirés par cet exemple.

Brian, adhérent FB a écrit:

Mais vous avez dit plus haut : "Prenez la Wallonie [...]". Par conséquent, si nous prenons cette région (par nous, j'entends la France), cette dernière sera française et plus indépendante.

Ainsi, l'indépendantisme régional aura disparu rapidement. Je doute que les corses, basques ou bretons soient inspirés par cet exemple.

Ils peuvent aussi demander l'indépendance par les mêmes principes qui nous auront permis de rattacher la Wallonie.

Maréchal a écrit:

Ils peuvent aussi demander l'indépendance par les mêmes principes qui nous auront permis de rattacher la Wallonie.

Ils peuvent demander, c'est sûr, ça ne coûte rien.

Mais les principes dont vous parlez, c'est le nationalisme flamand, dont le drapeau est brandi par le Vlaams Belang. Ce sont surtout les Flamands qui désirent s'émanciper des Wallons.

Or, il n'existe pas une telle dualité en France.
Et il existe encore moins un parti politique indépendantiste, régionaliste qui dispose du nombre d'adhérents, de l'influence que peut étaler le Vlaams Belang.

Brian, il existe des hommes et des femmes qui pensent comme Maréchal.

Il existe des régionalistes qui ont gardé ceci en mémoire et qui pensent que chaque région veut une indépendance.

anonyme gaulliste a écrit:

Brian, il existe des hommes et des femmes qui pensent comme Maréchal.

Il existe des régionalistes qui ont gardé ceci en mémoire et qui pensent que chaque région veut une indépendance.

Oui, je suis bien conscient de l'existence de ces personnes.

Je relativise cependant, ils n'ont pas la puissance d'entreprendre des actions au même titre que le Vlaams Belang.

Brian, adhérent FB a écrit:

Oui, je suis bien conscient de l'existence de ces personnes.

Je relativise cependant, ils n'ont pas la puissance d'entreprendre des actions au même titre que le Vlaams Belang.

Le poujadisme n'a pas disparu, on le retrouve dans les régions qu'a cité notre Maréchal.

Renseignez-vous sur La Cagoule

De toute façon, la Belgique comme le Koweït, la Yougoslavie, la Tchécoslovaquie, l'URSS et bien d'autres encore, sont des Etats "artificiels" n'ayant été crées que sur une idée géniale des anglais, russes ou autres.
Toutes ces créations se sont faites sans les peuples concernés et à chaque fois ces regroupements ou scissions de peuples ont mal fini mis à part pour les Tchèques et les Slovaques qui se sont séparés à "l'amiable" mais qui se retrouvent avec deux petits pays sans aucun poids économique, culturel, politique ou militaire.

Idem pour le Koweït créé de façon arbitraire et que tous ses voisins regardent avec avidité pour son pétrole et sa richesse.
Saddam avait tenté l'invasion mais je suis sûr que d'autres y pensent aussi.

Les Wallons ne peuvent plus supporter la violence de la Flandre...

L'Union Européenne n'est bien sûr jamais venue à notre secours...

Et selon un tout dernier sondage, le parti nationaliste et séparatiste flamand (NVA) est en tête dans cette région francophobe !

La Wallonie n'a plus beaucoup de solutions :

- continuer à fonctionner dans une Belgique confédérale où les Flamands demanderont toujours plus et le climat sera encore plus insupportable ;
- devenir indépendante ;
- devenir indépendante mais créer une relation de partenariat économique et culturel avec la France ;
- demander à retourner à la France...

Je pense qu'il faut au moins que la Wallonie devienne indépendante et partenaire de la France.