"
Vieille France, accablée d'Histoire, meurtrie de guerres et de révolutions, allant et venant sans relâche de la grandeur au déclin, mais redressée, de siècle en siècle, par le génie du renouveau !" - Charles de Gaulle
L’année 2011 qui s’achève aura été, à bien des égards, l'"
annus horribilis" par excellence : catastrophe naturelle au Japon doublée d'un accident nucléaire ; guerres "humanitaires" en Côte d'Ivoire et en Libye ; inquiétude dans les régimes issus des "printemps arabes" ; crise monétaire, politique et morale sans précédent en France et en Europe...
Aucune région du monde, aucun pays n’a été épargné et, ne le cachons pas, les mois à venir ne seront certainement pas exempts de peines et de souffrances.
Malgré tout, l'année qui s'ouvre porte en germe l'espoir du changement. Elle sera décisive pour la France.
Il est donc paradoxal de constater que la classe politique, absorbée par des enjeux de pouvoir à court terme, n'a jamais paru aussi éloignée des attentes des Français qu'en ces jours-ci où ces derniers sont légitimement inquiets pour leur avenir (
chômage, retraites, santé, éducation, pouvoir d'achat, etc.).
Or, au même titre que la fable de l'homme providentiel croyant en son destin, les belles promesses ne fonctionnent plus. La confiance dans la politique ne se décrète pas, elle se construit pas à pas et se mérite.
Une nouvelle dynamique est indispensable, c'est tout l'enjeu de l'élection présidentielle qui doit permettre de mettre fin au quinquennat médiocre de Nicolas Sarkozy qui n'aura été qu'une longue descente aux enfers économique, sociale et diplomatique. L'échec du volontarisme sarkozyste est patent, il est temps de refermer la parenthèse.
Cela suppose, avant tout, que chacun d'entre nous prenne conscience des atouts de notre pays pour affronter des lendemains incertains sans naïveté, avec confiance et ambition. Car si les démocraties occidentales, et notamment européennes, ont progressivement laissé leur pouvoir politique s’inféoder aux exigences de l’économie ultralibérale en oubliant l'objectif de justice sociale, la fatalité n'est pas de mise : l'austérité et l'autoritarisme ne sont pas les deux mamelles de la France !
Aussi, s’engager dans une nouvelle voie, c’est proposer une autre approche de la responsabilité politique et faire le choix d'une gouvernance rénovée. En un mot, rétablir une République efficace et impartiale !
C'est pourquoi il appartient tout particulièrement aux gaullistes et républicains sincères d'être à la hauteur de ce rendez-vous avec le peuple et du grand débat qui va s'ouvrir à cette occasion. Parce qu'avec la crise actuelle nos idées ont déjà gagné, un devoir de responsabilité s'impose à nous : refuser la division autant que les candidatures folkloriques qui concourent à banaliser l'échéance suprême.
La tâche que notre formation a entreprise en faveur de l'unité est difficile mais nous nous devons d'oeuvrer dans ce sens pour tous ces Français qui subissent durement les soubresauts de l'économie et n'ont pas les moyens de se faire entendre.
A l'orée de cette année 2012, plus que jamais, vous pouvez compter sur la détermination de l'Union du Peuple Français et de ses mouvements confédérés (
Union Gaulliste, Initiative Gaulliste, Mouvement Démocrate Français, Mouvement Bonapartiste), leur énergie et leur amour de la France pour construire et rassembler. Tous nos actes y contribueront.
Bonne année à chacune et chacun d'entre vous.