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Sujet: La finance mondiale en crise Mar 18 Mar 2008 - 17:06
L'Empire nous entraînera-t-il dans sa chute ?
Mardi 18 mars 2008, dans Le Monde, l'économiste Daniel Cohen répond aux questions d'Alain Faujas. Daniel Cohen prononce notamment cette phrase : " Et le château de cartes s'effondre. "
Deux articles à lire absolument :
GlobalEurope Anticipation Bulletin a écrit:
Crise systémique globale - Fin 2008 : Déroute des fonds de pension
GEAB n°23, 15.03.08
Daniel Cohen in Le Monde a écrit:
"Il faut sauver le système financier malgré lui "
Propos recueillis par Alain Faujas Le Monde.fr, 18.03.08
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Ajout du 20 Mars 2008 :
En 1986, le nuage radioactif de Tchernobyl s'était arrêté aux frontières de la France.
En mars 2008, la crise financière mondiale s'arrêtera aux frontières de la France.
"On va prendre d'autres mesures et on ne s'arrêtera pas de prendre des mesures de ce type pour que l'économie française résiste mieux que les autres", a affirmé la ministre de l'Economie ce matin sur Europe 1, estimant par ailleurs que les banques françaises, sont "beaucoup plus solides et moins affectées que des homologues européennes telles que les banques allemandes ou anglaises" par la crise des "subprime"".
Mais oui, Christine Lagarde, mais oui. On te croit.
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Ajout du 20 Avril 2008 :
Le Monde a écrit:
L'hyper-finance en reconstruction, par Eric Le Boucher
Eric Le Boucher Article paru dans l'édition du 20.04.08
Le dirigisme est le " système dans lequel le gouvernement exerce un pouvoir d'orientation ou de décision sur l'économie " (Petit Larousse 2008).
Nous vivons un tournant historique ! Même les fanatiques du libéralisme économique l’admettent aujourd’hui ! Même le chroniqueur économique du journal Le Monde l’admet ! Je cite Eric Le Boucher : « l'autorégulation ne fonctionne pas, les Etats sont de retour. »
Vous vous rendez compte du changement ?
Alléluia !
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Ajout du 27 Juin 2008 :
Il n'y a pas que le pétrole qui entraîne le monde vers le précipice.
Il y a aussi la crise des subprimes, qui est très loin d'être finie.
Il y a aussi la crise de l'immobilier.
Il y a aussi l'économie réelle, industrielle, qui est touchée.
Bref, nous devons nous préparer à subir un krach généralisé.
Voici un article qui vient juste d'être publié dans Le Monde :
Le Monde a écrit:
Subprimes, pétrole, immobilier : le triple choc qui secoue les places boursières
Claire Gatinois Le Monde.fr, 27.06.08
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Ajout du 15 Septembre 2008 :
Les Echos a écrit:
La BCE a injecté 30 milliards d'euros
Lesechos.fr, 15.09.08
Chose étonnante : cet été, la Banque Centrale Européenne avait déjà injecté 65 milliards d’euros dans les banques privées européennes pour les sauver de la faillite.
Aujourd’hui, elle injecte 30 milliards d’euros supplémentaires. 65 + 30 = 95 milliards d’euros pour sauver les banques privées !
En clair : les contribuables européens vont payer 95 milliards d’euros pour sauver les banques privées de la faillite !
Conclusion : les banquiers européens jouent à l’économie-casino. Mais les banquiers européens savent que jouer au casino leur fera TOUJOURS gagner des milliards.
1- Quand les banquiers gagnent en jouant à l’économie-casino, les banquiers empochent l’argent.
2- Quand les banquiers perdent en jouant à l’économie-casino, les contribuables européens doivent payer 95 milliards d’euros pour sauver les banques de la faillite !
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Ajout du 22 Septembre 2008 :
Depuis le 15 septembre, la Banque Centrale Européenne a injecté 70 milliards d'euros supplémentaires pour renflouer les banques privées européennes le mardi 16 septembre puis 28 milliards d’euros supplémentaires ce lundi 22 septembre.
65 + 30 + 70 + 28 = 193.
Pour le moment, la Banque Centrale Européenne a donc injecté 193 milliards d'euros pour renflouer les banques privées européennes.
Ces centaines de milliards d’euros payés par le contribuable pour renflouer les banquiers n'auraient pas pu être mieux utilisés ?
Par exemple, pour construire des logements sociaux ?
Par exemple, pour construire des hôpitaux ?
Par exemple, pour construire des écoles ?
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Ajout du 26 Septembre 2008 :
Le Monde a écrit:
Le discours de Nicolas Sarkozy à Toulon
Le Monde.fr, 25.09.08
En clair : Nicolas Sarkozy est pour le libéralisme économique. Mais quand le libéralisme économique mène à la faillite, Nicolas Sarkozy est pour l'intervention de l'Etat ! Contribuables, payez ! Contribuables, payez des centaines de milliards pour renflouer les banques !
Puis, quelques années plus tard, quand ça ira mieux, que se passera-t-il ?
Nous reviendrons au libéralisme économique. Nous reviendrons aux privatisations. Nous recommencerons à critiquer l'Etat. Nous recommencerons à accuser l'Etat de tous les maux. Nous recommencerons à accuser l'Etat de prendre l'argent des contribuables.
Et tout recommencera.
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Ajout du 29 Septembre 2008 :
Aux Etats-Unis, les contribuables ont manifesté dans les rues pour protester contre le plan Paulson. Les contribuables ont dit qu’ils ne voulaient pas payer 700 milliards de dollars pour renflouer les banques privées. Ils ont mis une telle pression sur les parlementaires que ceux-ci ont voté contre le plan Paulson ! C’est un véritable séisme !
Le Monde avec Reuters et AFP a écrit:
La Chambre des représentants américaine rejette le plan de sauvetage des banques
Le Monde.fr, 29.09.08
Invité Invité
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Mar 30 Sep 2008 - 10:05
La crise frappe et notre dépendance avec les Etats Unis nous plonge vers le bas.
Dexia va bénéficier d'une augmentation de capital de 6.4 Milliards consécutive à la chute de ses bénéfices de 32,4% et comme la France détient 10% du capital, elle va injecter 3 Milliards ,
Nous, contribuables, sommes heureux de l'apprendre, enfin moi je le suis .
Parmi les réactions au discours de Toulon, je trouve intéressante celle de François Chérèque car elle résume bien une certaine idée que j'éprouve, même si c'est un syndicaliste qui en est l'auteur :
Citation :
PARIS, 25 sept 2008 (AFP) - Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a estimé jeudi après le discours de Nicolas Sarkozy que le président de la République "prend appui sur la crise pour justifier sa politique sans rien remettre en cause de ce qu'il a fait".
"Tout en nous annonçant une crise majeure, il ne nous dit pas comment il va y répondre. Je ne vois pas comment les salariés vont trouver des réponses", a déclaré à l'AFP M. Chérèque.
"Il nous annonce, tout en le niant, la rigueur, en particulier pour les fonctionnaires et les politiques publiques. Quand il dit un échelon de collectivité territoriale en moins, ça sous-entend qu'en supprimant les départements ou un autre échelon, il supprime les politiques publiques qui vont avec", a-t-il souligné.
"Il ne dit rien sur les conséquences de ces réformes", a déploré François Chérèque, en référence à l'annonce de 30.600 suppressions de postes de fonctionnaires en 2009.
Le dirigeant cédétiste a également estimé qu'"on ne peut pas contester" le discours du président sur le capitalisme financier, mais qu'"il arrive un peu tard".
"Et jamais il ne dit comment il va réguler le capitalisme", a-t-il souligné.
"Dans sa recherche de responsables, il oublie de nommer les responsabilités politiques, en particulier celles du G8 dont il est l'un des dirigeants", a-t-il ajouté.
Quand je vous disais en janvier dernier que l'on était dans la courbe descendante, il fallait me croire.
Nos différents partis politiques devraient réfléchir et nous apporter des propositions.
Sébastien Admin
Nombre de messages : 662 Localisation : Lorraine Date d'inscription : 12/12/2006
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Jeu 2 Oct 2008 - 13:48
Comme nous vous l'avions annoncé en janvier dernier, le monde connait actuellement une grave crise économique et financière.
Cette crise remet en cause l'existence même du système capitaliste et nous montre ses effets négatifs. Comme feu le communisme, il est appelé à disparaitre à plus ou moins brève échéance.
Malheureusement, nous constatons également que le dogmatisme perdure. Alors que le choix du sauvetage a été pris par le gouvernement américain, notamment par la nationalisation de plusieurs banques, la Chambre des représentants des États-Unis a décidé lundi soir de refuser ces mesures au nom du mythe de l’infaillibilité du marché et des vertus supposées de leur système économique libéral.
Bien que les banques européennes, et notamment françaises, résistent mieux que les autres, ce sont les particuliers qui risquent de payer les frais de cette crise mondiale. Car l'Europe et la France ne sont pas à l'abri des conséquences du séisme bancaire américain.
Les Français vivent les développements intervenus ces derniers jours dans l'inquiétude et l'incertitude sur la réelle solidité de leurs banques et compagnies d'assurances, sans qu'il soit possible pour eux de savoir quels sont les vrais prix des actifs financiers.
Nicolas Sarkozy et le gouvernement sont impuissants et ne proposent aucune solution de sortie de crise.
Alors même que le système libéral s'effondre, les gaullistes doivent se faire entendre et porter un nouveau modèle, sans cesse proclamé mais jamais réalisé : la participation.
Instit
Nombre de messages : 237 Date d'inscription : 05/10/2007
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Jeu 2 Oct 2008 - 21:15
anonyme gaulliste a écrit:
Dexia va bénéficier d'une augmentation de capital de 6.4 Milliards consécutive à la chute de ses bénéfices de 32,4% et comme la France détient 10% du capital, elle va injecter 3 Milliards ,
Nous, contribuables, sommes heureux de l'apprendre, enfin moi je le suis .
Scandale supplémentaire : le patron de Dexia, Axel Miller, va partir en empochant 3,73 millions d’euros en parachutes dorés.
Axel Miller a osé éclater de rire quand on lui a parlé de son parachute doré.
Regardez cette vidéo insupportable :
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Ajout du 07 Octobre 2008 :
Contribuables, préparez-vous à payer !
Contribuables, préparez-vous à renflouer les banques !
Lisez cet article :
La Tribune a écrit:
"Subprime" : les pertes devraient atteindre 1.400 milliards de dollars, selon le FMI
latribune.fr, 07.10.08
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Ajout du 08 Octobre 2008 :
Je pose une seule question : combien les contribuables devront-ils verser de milliards d'euros ou de milliards de dollars pour renflouer les banques privées ?
Combien ?
Lisez cet article :
Le Figaro avec AFP a écrit:
Paulson: d'autres faillites sont à prévoir
Lefigaro.fr - Flash actu, 08.10.08
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Ajout du 09 Octobre 2008 :
Charles De Gaulle était pour le dirigisme.
Dans les années 1970, le dirigisme est passé de mode.
La nouvelle mode, à partir de 1974, a été le libéralisme économique. En 1979, les partisans du libéralisme économique triomphent au Royaume-Uni.
Lisez cet article :
La Tribune a écrit:
Ci-gît le libéralisme, 1979-2008
François Lenglet, rédacteur en chef Economie, politique, international à La Tribune latribune.fr, 09.10.08
Invité Invité
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Lun 13 Oct 2008 - 8:14
Gordon Brown, chef du gouvernement du Royaume-Uni, a trouvé avant tout le monde la solution (avant même le président de l'UE, notre cher Nicolas Sarkozy), qui consiste en la nationalisation partielle et provisoire des banques, assurances et autres entreprises dont la survie est vitale.
Cette solution, bien que louable dans ces objectifs, soulève quand même quelques interrogations.
Pourquoi ne pratique t-on pas de la même façon afin de sauver une PME ou une EURL qui s'écroule financièrement ? Dans ces cas là, jamais l'Etat ne se torturera l'esprit pour sauver une PME-PMI.
Tout ceci avec l'argent de nos impôts bien entendu. C'est à dire que ceux qui engrangent le plus de profits et de bénéfices sont ceux qu'il faut sauver avec l'argent collecté sur le dos des contribuables.
Décidément, ce système capitaliste a bien montré ses limites.
La logique voudrait que ces nationalisations provisoires, qui généreront surement des profits à leur reprivatisation, voient le fruit de celle-ci être reversé à ceux que l'on a ponctionné une fois de plus, c'est à dire les contribuables.
L'Etat ne nous fait aucun cadeau pour payer les impôts, pourquoi devrions nous en faire aux très gros (et gras) actionnaires des grosses banques et autres ?
Ci-après, une très bonne analyse de Marie-George Buffet, trop rare pour mériter d'être exposée ici :
Agence France Presse a écrit:
Eurogroupe: "on soigne la fièvre" mais "pas l'origine du mal", selon Marie-George Buffet Buffet
afp.com, 13.10.08
Instit
Nombre de messages : 237 Date d'inscription : 05/10/2007
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Sam 18 Oct 2008 - 9:52
Alternatives Economiques a écrit:
La crise : après les banques, l'économie réelle
Guillaume Duval, rédacteur en chef d'Alternatives Economiques alternatives-economiques.fr, 17.10.08
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Ajout du 24 Octobre 2008 :
Les cordons de la Bourse a écrit:
Alan Greenspan en plein "désarroi": il y a une grosse "faille" dans le capitalisme...
Nicolas Cori, 24.10.08
Invité Invité
Sujet: 25 000 milliards de dollars partis en fumée Lun 27 Oct 2008 - 13:24
Le Monde a écrit:
25 000 milliards de dollars évanouis
Pierre-Antoine Delhommais et Clément Lacombe avec Marc Roche (à Londres) Le Monde.fr, 25.10.08
Le système capitaliste libéral s'effondre sur lui même. Tous les arguments qu'il défendait sont aujourd'hui ceux qui se retournent contre lui et qui vont faire chuter les bourses dans les tréfonds des cotations.
Tous les milliards injectés pour sauver les grandes puissances du capital sont en train de s'envoler à jamais et les petites PME/PMI pour lesquelles on n'est pas intervenu sont en train de déposer le bilan les unes après les autres.
Le système capitaliste libéral va se réveiller avec un gros mal de crâne faute d'avoir oublié que ce qui fait sa richesse et sa puissance c'est le peuple par son travail, par sa consommation, par son épargne. *** Modéré - Hors sujet ***
Tout s'écroule car ce système, basé sur des fonds finalement factices, a brisé ce sur quoi il était initialement fondé => la confiance, l'emprunt, les placements et le bon fonctionnement de ces rouages en circuit fermé de toute cette capitalisation artificielle.
Invité Invité
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Mar 28 Oct 2008 - 10:29
Wings a écrit:
Le Monde a écrit:
25 000 milliards de dollars évanouis
Pierre-Antoine Delhommais et Clément Lacombe avec Marc Roche (à Londres) Le Monde.fr, 25.10.08
Le système capitaliste libéral s'effondre sur lui même. Tous les arguments qu'il défendait sont aujourd'hui ceux qui se retournent contre lui et qui vont faire chuter les bourses dans les tréfonds des cotations.
Tous les milliards injectés pour sauver les grandes puissances du capital sont en train de s'envoler à jamais et les petites PME/PMI pour lesquelles on n'est pas intervenu sont en train de déposer le bilan les unes après les autres.
Le système capitaliste libéral va se réveiller avec un gros mal de crâne faute d'avoir oublié que ce qui fait sa richesse et sa puissance c'est le peuple par son travail, par sa consommation, par son épargne. *** Modéré - Hors sujet ***
Tout s'écroule car ce système, basé sur des fonds finalement factices, a brisé ce sur quoi il était initialement fondé => la confiance, l'emprunt, les placements et le bon fonctionnement de ces rouages en circuit fermé de toute cette capitalisation artificielle.
Je ne pense pas que le système capitaliste s'effondre sur lui même.
La seule chose qui a toujours été omise par les capitalistes, et qui pourrait maintenant éviter l'effondrement des cours des actions, est le travail-participation des forces vives de l'entreprise.
Je pense que la solution serait de faire rentrer dans le capital, et donc aux différents conseils d'administration, une partie des représentants du personnel des entreprises. Il faudrait que le personnel dispose d'une part du capital de la société et de certains pouvoirs de décision.
Une autre solution serait de développer les SCOP, à l'instar du "Groupe Chèque Déjeuner"...
Invité Invité
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Mar 28 Oct 2008 - 13:16
anonyme gaulliste a écrit:
Je ne pense pas que le système capitaliste s'effondre sur lui même.
La seule chose qui a toujours été omise par les capitalistes, et qui pourrait maintenant éviter l'effondrement des cours des actions, est le travail-participation des forces vives de l'entreprise.
Je pense que la solution serait de faire rentrer dans le capital, et donc aux différents conseils d'administration, une partie des représentants du personnel des entreprises. Il faudrait que le personnel dispose d'une part du capital de la société et de certains pouvoirs de décision.
Une autre solution serait de développer les SCOP, à l'instar du "Groupe Chèque Déjeuner"...
Ce sont, en effet, des idées à creuser mais elles ne sont pas compatibles avec le capitalisme libéral en vigueur aujourd'hui qui repose sur le seul et unique but de faire du profit avec le minimum de coûts salariaux possible.
Ce n'est pas l'ensemble du capitalisme qui est condamné mais celui pratiqué par et pour les grandes puissances financières.
Invité Invité
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Mer 29 Oct 2008 - 11:40
Wings a écrit:
Ce sont, en effet, des idées à creuser mais elles ne sont pas compatibles avec le capitalisme libéral en vigueur aujourd'hui qui repose sur le seul et unique but de faire du profit avec le minimum de coûts salariaux possible.
Ce n'est pas l'ensemble du capitalisme qui est condamné mais celui pratiqué par et pour les grandes puissances financières.
Si, elles sont compatibles avec la doctrine du capitalisme français.
Il est vrai que le système anglo-saxon ne peut les utiliser, sinon comment les fonds de pension feraient pour investir ?
Mais les idées qui sont à creuser, mon cher Wings, ont déjà été en grande partie pensées par un homme, un général, qui à la sortie de la deuxième guerre mondiale se demandait comment relancer l'économie du pays.
L'ultime chose est d'accepter une petite intervention de l'Etat, une renationalisation de certains piliers économiques *** Modéré - Inutile ***
Instit
Nombre de messages : 237 Date d'inscription : 05/10/2007
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Jeu 30 Oct 2008 - 14:19
Toute la ville est en feu.
Toute la ville brûle.
Mais que font les pompiers ?
Réponse :
(Source : Bellaciao, mercredi 29 octobre 2008)
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Ajout du 29 Décembre 2008 :
Alternatives Economiques a écrit:
« Keynésien », ça fait tendance
Denis Clerc alternatives-economiques.fr, 19.12.08
Invité Invité
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Jeu 22 Jan 2009 - 20:58
En France pour contrecarrer cette crise on a injecté de l'argent pour sauver les banques et certaines entreprises phares.
Et que se passe t-il ? les dirigeants de certaines de ces entreprises touchent sans vergogne cet argent du contribuable en bonus financier.
Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont plus que minimisé cette crise et ont jeté de l'argent par les fenêtres sans même s'assurer de l'emploi qui en serait fait.
Il est temps que nos dirigeants ouvrent les yeux et agissent efficacement pour combattre la crise au lieu de gesticuler à l'Assemblée et *** Modéré - Inutile *** dilapider le Trésor, qui rappelons-le est public, donc appartient au peuple.
Instit
Nombre de messages : 237 Date d'inscription : 05/10/2007
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Ven 23 Jan 2009 - 17:31
Les Echos a écrit:
Banques européennes : plus de 110 milliards de capital déjà injectés
L. B., A. C. (À BRUXELLES), G. S. (À MADRID) ET D. B. (À AMSTERDAM) Lesechos.fr, 23.01.09
Aujourd'hui, le système ne peut plus durer. C'est un scandale absolu. LES CONTRIBUABLES PAIENT DEUX FOIS AUX BANQUES :
1- La première fois, les contribuables français paient pour recapitaliser les banques.
2- Ensuite, avec cet argent, les banques ont la possibilité d'accorder des prêts (qui peuvent être 14 fois plus importants que leurs fonds propres).
3- Enfin, pour la seconde fois, les Français sont obligés de rembourser leur prêt aux banques (ET EN PLUS DE LEUR PAYER DES INTERETS !).
En clair : contribuables, payez ! payez des centaines de milliards d'euros pour sauver de la faillite ces banquiers incompétents ! *** Modéré - Inutile ***
Jusqu'à quand allons-nous payer des plans de garantie, des plans de recapitalisation, pour que ces banquiers incompétents continuent à frimer à la télévision ?
Revenons aux fondamentaux.
Revenons aux principes gaullistes.
La banque et le crédit sont des services publics.
Nationalisons les banques, comme Charles de Gaulle l'avait fait le 2 décembre 1945.
Invité Invité
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Ven 23 Jan 2009 - 19:56
Instit a écrit:
Les Echos a écrit:
Banques européennes : plus de 110 milliards de capital déjà injectés
L. B., A. C. (À BRUXELLES), G. S. (À MADRID) ET D. B. (À AMSTERDAM) Lesechos.fr, 23.01.09
Aujourd'hui, le système ne peut plus durer. C'est un scandale absolu. LES CONTRIBUABLES PAIENT DEUX FOIS AUX BANQUES :
1- La première fois, les contribuables français paient pour recapitaliser les banques.
2- Ensuite, avec cet argent, les banques ont la possibilité d'accorder des prêts (qui peuvent être 14 fois plus importants que leurs fonds propres).
3- Enfin, pour la seconde fois, les Français sont obligés de rembourser leur prêt aux banques (ET EN PLUS DE LEUR PAYER DES INTERETS !).
En clair : contribuables, payez ! payez des centaines de milliards d'euros pour sauver de la faillite ces banquiers incompétents ! *** Modéré - Inutile ***
Jusqu'à quand allons-nous payer des plans de garantie, des plans de recapitalisation, pour que ces banquiers incompétents continuent à frimer à la télévision ?
Revenons aux fondamentaux.
Revenons aux principes gaullistes.
La banque et le crédit sont des services publics.
Nationalisons les banques, comme Charles de Gaulle l'avait fait le 2 décembre 1945.
D'autant plus que, qui dit argent public dans une entreprise dit devenir acteur de celle-ci.
L'Etat devrait donc logiquement devenir actionnaire principal des entreprises qu'il sauve de la faillite.
Christof. Admin
Nombre de messages : 487 Localisation : Brive la Gaillarde (19) Date d'inscription : 12/12/2006
Sujet: Censure ? Mer 28 Jan 2009 - 9:55
Sans surprise, la motion de censure déposée hier par les socialistes a été repoussée.
Elle appelle plusieurs réflexions.
Le PS n'a semble t-il trouvé que ce moyen pour se faire entendre, cruel aveu d'impuissance d'une opposition stérile dont les réponses à la crise, et notamment le contre-plan de relance, ne sont pas plus adaptées que celles du gouvernement.
Aucune réflexion sur les dérives du libéralisme, la mondialisation ou les délocalisations. Aucune dénonciation de l’Europe telle qu’elle est construite et telle qu’elle fonctionne. Ce plan ne comporte "aucune grande idée novatrice" de l'aveu même de François Rebsamen...
Il ne suffit pas de "surfer sur la vague" des contestations sociales, qui atteindra son paroxysme jeudi, pour espérer incarner une alternative à la hauteur des attentes des Français !
Mais une motion de censure est aussi un moyen de sanctionner le gouvernement et de clarifier ses soutiens et ses opposants.
Rien de tel que cette procédure constitutionnelle, qui n'avait aucune chance d'être votée, pour faire entendre ses profondes divergences avec les orientations économiques et sociales du gouvernement. François Bayrou ne s'y est d'ailleurs pas trompé.
Or, force est de constater que lorsqu'il s'agit de prendre ses responsabilités, les soi-disant opposants à la politique sarkozyste issus de notre famille politique sont aux abonnés abstents. Où sont donc les Dupont-Aignan, Villain, Besse, Souchet, Grand, Mariton ou Garrigue ?
Les choses sont claires. Les militants de notre camp devront s'en rappeler !
Invité Invité
Sujet: Motion de censure Mer 28 Jan 2009 - 13:33
Christof. a écrit:
Sans surprise, la motion de censure déposée hier par les socialistes a été repoussée.
Elle appelle plusieurs réflexions.
Le PS n'a semble t-il trouvé que ce moyen pour se faire entendre, cruel aveu d'impuissance d'une opposition stérile dont les réponses à la crise, et notamment le contre-plan de relance, ne sont pas plus adaptées que celles du gouvernement.
Aucune réflexion sur les dérives du libéralisme, la mondialisation ou les délocalisations. Aucune dénonciation de l’Europe telle qu’elle est construite et telle qu’elle fonctionne. Ce plan ne comporte "aucune grande idée novatrice" de l'aveu même de François Rebsamen...
Il ne suffit pas de "surfer sur la vague" des contestations sociales, qui atteindra son paroxysme jeudi, pour espérer incarner une alternative à la hauteur des attentes des Français !
Mais une motion de censure est aussi un moyen de sanctionner le gouvernement et de clarifier ses soutiens et ses opposants.
Rien de tel que cette procédure constitutionnelle, qui n'avait aucune chance d'être votée, pour faire entendre ses profondes divergences avec les orientations économiques et sociales du gouvernement. François Bayrou ne s'y est d'ailleurs pas trompé.
Or, force est de constater que lorsqu'il s'agit de prendre ses responsabilités, les soi-disant opposants à la politique sarkozyste issus de notre famille politique sont aux abonnés abstents. Où sont donc les Dupont-Aignan, Villain, Besse, Souchet, Grand, Mariton ou Garrigue ?
Les choses sont claires. Les militants de notre camp devront s'en rappeler !
Véronique Besse et Dominique Souchet, comme Dupont-Aignan et d'autres cités par Christophe ; toutes les voix qui s'élèvent habituellement contre le gouvernement et Sarkozy devant les journalistes ou au sein de leurs partis se sont abstenues de saisir l'occasion de sanctionner le gouvernement Fillon.
Quand on sait que la contestation enfle à l'intérieur même du groupe UMP on peut se dire que l'Assemblée Nationale a bel et bien raté une occasion de montrer le "ras-le-bol" de la population qu'elle est censée représenter.
C'est à cause de ce genre de comportement, purement tactique à visée de politique intérieure, que l'UPF ne devra jamais accepter de tendre la main à ces individus calculateurs.
Seule la cause européenne qui est une menace mortelle pour la France peut autoriser à travailler avec ces gens là.
Christof. Admin
Nombre de messages : 487 Localisation : Brive la Gaillarde (19) Date d'inscription : 12/12/2006
Sujet: L’illusion de la relance gouvernementale Mar 3 Fév 2009 - 19:26
Le Parisien - Aujourd'hui en France a écrit:
1 000 projets pour relancer l’économie française
Olivier Baccuzat avec Martine Chevalet Article paru dans l'édition du 03.02.09
François Fillon a présenté hier à Lyon, lors d'une énième opération de communication, le plan de relance français, fortemment axé sur l'investissement, en ressortant des tiroirs un millier de projets.
Un véritable inventaire à la Prévert qui nous est donné à découvrir.
Mais, comme déjà indiqué lors de l'analyse critique du contre-plan socialiste, ce plan gouvernemental n'est pas à la hauteur de la crise.
D'une part, car, au risque de se répéter, cette crise est structurelle et elle nécessite donc de se poser les bonnes questions sur le système capitaliste actuel et le bien-fondé des mesures preconisées. Ce qui n’a manifestement pas été le cas de ce plan de relance qui ne restera qu'un simple expédient ne résolvant en rien les problèmes majeurs auxquels est confrontée l'économie française.
D'autre part, car ces travaux étaient programmés à plus ou moins brève échéance et donc déjà budgétisés pour partie. Ces avances sur dépenses prouvent donc l'ambition du gouvernement...
Et à supposer même que l'on adhérerait à ce plan. Quel bénéfice immédiat et concret pour les Français ? Quelles conséquences sur la croissance ? construire une ligne TGV ne se fait pas en un jour !
Que les Français se le tiennent pour dit : il faut se "serrer les coudes"... pour "repartir comme en quarante" ?
Cerberux76 Modérateur
Nombre de messages : 335 Date d'inscription : 13/06/2007
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Mer 4 Fév 2009 - 15:44
Christof. a écrit:
Le Parisien - Aujourd'hui en France a écrit:
1 000 projets pour relancer l’économie française
Olivier Baccuzat avec Martine Chevalet Article paru dans l'édition du 03.02.09
François Fillon a présenté hier à Lyon, lors d'une énième opération de communication, le plan de relance français, fortemment axé sur l'investissement, en ressortant des tiroirs un millier de projets.
Un véritable inventaire à la Prévert qui nous est donné à découvrir.
Mais, comme déjà indiqué lors de l'analyse critique du contre-plan socialiste, ce plan gouvernemental n'est pas à la hauteur de la crise.
D'une part, car, au risque de se répéter, cette crise est structurelle et elle nécessite donc de se poser les bonnes questions sur le système capitaliste actuel et le bien-fondé des mesures preconisées. Ce qui n’a manifestement pas été le cas de ce plan de relance qui ne restera qu'un simple expédient ne résolvant en rien les problèmes majeurs auxquels est confrontée l'économie française.
D'autre part, car ces travaux étaient programmés à plus ou moins brève échéance et donc déjà budgétisés pour partie. Ces avances sur dépenses prouvent donc l'ambition du gouvernement...
Et à supposer même que l'on adhérerait à ce plan. Quel bénéfice immédiat et concret pour les Français ? Quelles conséquences sur la croissance ? construire une ligne TGV ne se fait pas en un jour !
Que les Français se le tiennent pour dit : il faut se "serrer les coudes"... pour "repartir comme en quarante" ?
Un bon résumé des "mesurettes" proposées...
Je vous laisse apprécier : "restauration intérieure de l’église de Montargis (Loiret)". La crise est prise très au sérieux !
C'est le positionnement "libéral" qui n'est pas bon : on relance par l'offre, alors qu'on sait très bien que ça ne marche pas et que c'est ce qui a amené la crise.
La demande, il n'y a que ça de vrai !
El Caganer
Nombre de messages : 274 Date d'inscription : 19/01/2007
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Jeu 5 Fév 2009 - 8:54
Cerberux76 a écrit:
Un bon résumé des "mesurettes" proposées...
Je vous laisse apprécier : "restauration intérieure de l’église de Montargis (Loiret)". La crise est prise très au sérieux !
C'est le positionnement "libéral" qui n'est pas bon : on relance par l'offre, alors qu'on sait très bien que ça ne marche pas et que c'est ce qui a amené la crise.
La demande, il n'y a que ça de vrai !
La relance par la demande, en l'absence de droits de douane nationaux adaptés aura seulement pour effet de garnir le carnet de commandes des entreprises délocalisées en Chine, elle ne profitera nullement à l'économie nationale (sauf pour le service import de Carrefour).
Par contre, même si l'exemple de l'église de Montargis peut paraître risible au premier abord, à mon avis, ce sont des ouvriers français qui travailleront à la restauration de cette église. Donc l'argent sera réinjecté dans l'économie nationale.
De même, la ligne TGV est une excellente idée, cela fournit du travail à des entreprises française et l'investissement est particulièrement productif (certes à moyen terme) dans la mesure où cela participe au développement de régions entières.
Bref, il mieux vaut investir dans des entreprises françaises pour maintenir l'emploi en France et développer notre pays plutôt que d'alourdir le déficit de notre balance en favorisant les importations.
Christof. Admin
Nombre de messages : 487 Localisation : Brive la Gaillarde (19) Date d'inscription : 12/12/2006
Sujet: Sarkozy face à la crise et à ses (in)suffisances Jeu 5 Fév 2009 - 20:59
Nicolas Sarkozy est tellement prévisible qu'il en devient ridicule.
Aucune remise en question, aucune conséquence tirée de la manifestation monstre du 29 janvier, aucune perspective crédible si ce n'est la suppression de la taxe professionnelle, les collectivités locales pouvant déjà, à ce titre, s'inquiéter pour leurs budgets...
Français, causez toujours !
Interrogé par des journalistes très objectifs (Duhamel : "Mais qu'est-ce que fabriquent les Tchèques depuis qu'ils sont à la présidence de l'Union européenne ?"), le président de la République s'est livré à une longue explication de texte truffée de contresens économiques et d’émotions feintes sur la difficulté de son "métier" (sic).
Sans le vouloir, il a même conforté l'analyse critique faite mardi à propos du plan de relance gouvernemental en affirmant avoir "mobilisé tout ce qu'il y avait dans les cartons de l'Etat comme investissements qui attendaient depuis des années" et en reconnaissant ainsi avoir raclé les fonds de tiroirs pour présenter un plan fait de bric et de broc !
Cette intervention est un échec monumental de bout en bout. Son arrogance habituelle était encore plus déplacée que d'habitude dans le contexte que nous connaissons.
Un tel spectacle ne méritait certainement pas de bouleverser la grille des programmes de trois chaînes nationales !
remy2
Nombre de messages : 20 Localisation : 73 Date d'inscription : 30/06/2007
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Ven 6 Fév 2009 - 14:14
Christof. a écrit:
Nicolas Sarkozy est tellement prévisible qu'il en devient ridicule.
Aucune remise en question, aucune conséquence tirée de la manifestation monstre du 29 janvier, aucune perspective crédible si ce n'est la suppression de la taxe professionnelle, les collectivités locales pouvant déjà, à ce titre, s'inquiéter pour leurs budgets...
Français, causez toujours !
Interrogé par des journalistes très objectifs (Duhamel : "Mais qu'est-ce que fabriquent les Tchèques depuis qu'ils sont à la présidence de l'Union européenne ?"), le président de la République s'est livré à une longue explication de texte truffée de contresens économiques et d’émotions feintes sur la difficulté de son "métier" (sic).
Sans le vouloir, il a même conforté l'analyse critique faite mardi à propos du plan de relance gouvernemental en affirmant avoir "mobilisé tout ce qu'il y avait dans les cartons de l'Etat comme investissements qui attendaient depuis des années" et en reconnaissant ainsi avoir raclé les fonds de tiroirs pour présenter un plan fait de bric et de broc !
Cette intervention est un échec monumental de bout en bout. Son arrogance habituelle était encore plus déplacée que d'habitude dans le contexte que nous connaissons.
Un tel spectacle ne méritait certainement pas de bouleverser la grille des programmes de trois chaînes nationales !
Cher Christof.,
Votre réaction concernant l'intervention de Nicolas Sarkozy frise également le ridicule.
Monsieur, en tant que membre important d'un soi-disant parti politique, je m'attendais à davantage d'arguments pour démonter de la sorte cette intervention !
En premier lieu, j'espérais de vous plus de pragmatisme et moins de "diabolisation". *** Modéré - Diffamatoire ***
L'UPF était au départ un parti qui se voulait clairement ni de droite ni de gauche mais il semble que vous soyez clairement résolu à vous opposer à la droite coûte que coûte. *** Modéré - Hors sujet ***
Instit
Nombre de messages : 237 Date d'inscription : 05/10/2007
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Ven 6 Fév 2009 - 23:18
*** Modéré - Hors sujet ***
Le 5 février 2009, qu’a dit Nicolas Sarkozy ? Il a dit : « il faut arrêter les délocalisations et si possible que l'on re-localise. »
Nicolas Sarkozy ne se rend pas compte qu’il a lui-même (avec d’autres) placé les entreprises françaises en concurrence directe avec les entreprises chinoises, indiennes, vietnamiennes, etc.
Et après, Nicolas Sarkozy ose dire : « il faut arrêter les délocalisations et si possible que l'on re-localise. »
Nicolas Sarkozy ne se rend-il pas compte du gouffre entre ses actes et ses discours ?
-----------------------
Ajout du 14 Février 2009 :
Vive le libre-échange mondial !
Répétez avec moi :
Vive le libre-échange mondial !
Criez encore plus fort :
Vive le libre-échange mondial !
Le Figaro avec Agences a écrit:
Le G7 ne veut pas céder au protectionnisme
Lefigaro.fr - Economie, 14.02.09
Christof. Admin
Nombre de messages : 487 Localisation : Brive la Gaillarde (19) Date d'inscription : 12/12/2006
Sujet: Un sommet social au rabais Jeu 19 Fév 2009 - 20:29
Le fameux (fumeux ?) sommet social réunissant hier patronat et syndicats sous le haut patronage de Nicolas Sarkozy a accouché de timides décisions desquelles personne n'attend de miracles.
En effet, pas plus que les 1 000 chantiers annoncés, cette nouvelle série de mesures à hauteur de 2,6 milliards d’euros ne répond aux attentes des Français. Il suffit pour s'en convaincre de se rapporter au sondage CSA à paraître demain dans Le Parisien/Aujourd’hui en France.
Quelques ajustements en direction des ménages les plus modestes mais aucun changement de cap en perspective, ni interruption des réformes.
Ces opérations de replâtrage atteignent leurs limites.
Le président de la République a une nouvelle fois fait la démonstration qu'il n'entend ni poser, ni régler les vraies questions engendrées par cette crise.
Mieux, il veut ouvrir le "chantier de la moralisation indispensable et de la refondation tellement nécessaire du capitalisme"... cela prêterait à rire si la situation n'était pas aussi grave !
Comme s'il existait un mauvais "capitalisme financier" d’un côté et un bon capitalisme de l’autre !
Il s'avère que "le capitalisme dit : grâce au profit qui suscite l'initiative, fabriquons de plus en plus de richesses qui, en se répartissant par le libre marché, élèvent en somme le niveau du corps social tout entier. Seulement voilà : la propriété, la direction, le bénéfice des entreprises dans le système capitaliste n'appartiennent qu'au capital. Alors, ceux qui ne le possèdent pas se trouvent dans une sorte d'état d'aliénation à l'intérieur même de l'activité à laquelle ils contribuent. Non, le capitalisme du point de vue de l'homme n'offre pas de solution satisfaisante."
Voilà les propos d'un homme qui avait tout compris, devinez qui !
Invité Invité
Sujet: Le patronat va t-il lâcher (lui aussi...) Sarkozy ? Lun 23 Fév 2009 - 8:47
Très intéressante confession de L.Parisot.
Quand on se souvient du soutien sans faille donné au candidat UMP en 2007, ça fait sourire.
Quelle désillusion...
Yahoo! Actualités France avec Reuters a écrit:
Face à la crise, Laurence Parisot hausse le ton contre Sarkozy
Laure Bretton, édité par Nicole Dupont Yahoo! Actualités France, 22.02.09
Instit
Nombre de messages : 237 Date d'inscription : 05/10/2007
Sujet: Re: La finance mondiale en crise Jeu 26 Fév 2009 - 9:44
Le Monde avec AFP a écrit:
Perte record de 27 milliards d'euros en 2008 pour Royal Bank of Scotland
Le Monde.fr, 26.02.09
Conclusion : comme toutes les grandes banques, la première banque britannique a des centaines de milliards d’actifs "pourris" dans ses coffres.
Comme toutes les grandes banques, la première banque britannique est en faillite.
Comme toutes les grandes banques, la première banque britannique est morte.
L’Etat l’a donc nationalisée pour la sauver de la faillite. L’Etat détient aujourd’hui 70 % du capital de Royal Bank of Scotland.
Et en France ?
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Ajout du 27 Février 2009 :
Les Echos avec AFP a écrit:
Citigroup : un accord aurait été trouvé sur une participation du Trésor au capital
Lesechos.fr, 27.02.09
Conclusion : aux Etats-Unis, Obama commence à nationaliser les grandes banques en faillite.
Regardons quelques banques américaines. Quel est le pourcentage de capitaux propres par rapport à leurs dettes ?
Réponse : les grandes banques américaines ont des capitaux propres de 8 %, 10 % ou 11 % par rapport à leurs dettes.
Wells Fargo : Total des dettes : 1211 milliards de dollars. Total des capitaux propres : 99,1 milliards de dollars, soit 8,18 % des dettes.
JP Morgan Chase : Total des dettes : 2008 milliards de dollars. Total des capitaux propres : 166,9 milliards de dollars, soit 8,31 % des dettes.
Morgan Stanley : Total des dettes : 608 milliards de dollars. Total des capitaux propres : 50,8 milliards de dollars, soit 8,35 % des dettes.
Citigroup : Total des dettes : 1794 milliards de dollars. Total des capitaux propres : 150,8 milliards de dollars, soit 8,40 % des dettes.
Bank of America : Total des dettes : 1641 milliards de dollars. Total des capitaux propres : 177,1 milliards de dollars, soit 10,79 % des dettes.
US Bancorp : Total des dettes : 237 milliards de dollars. Total des capitaux propres : 26,3 milliards de dollars, soit 11,09 % des dettes.
Et en France ?
En France, les grandes banques ont des capitaux propres de 2 % ou 3 % par rapport à leurs dettes. Les banques françaises sont encore plus en faillite que les banques américaines.
Société Générale : Total des dettes : 1 099 329 millions d’euros. Total des capitaux propres : 30 674 millions d’euros, soit seulement 2,79 % des dettes.
BNP : Total des dettes : 2 016 581 millions d'euros. Total des capitaux propres : 58 968 millions d'euros, soit seulement 2,92 % des dettes.
En France, Sarkozy pare au plus pressé. Il commence à nationaliser la Caisse d’Epargne. Ensuite, la Société Générale et la BNP seront nationalisées elles-aussi.