Agir pour le climat et l'avenir...

Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a rendu vendredi dernier à Paris ses conclusions scientifiques, démontrant "avec une probabilité de plus de 90 %", que l'essentiel du réchauffement climatique de ces cinquante dernières années est imputable à des activités humaines.

Une fois cette conclusion posée, quelles mesures concrètes adopter ?

Le temps des beaux discours comme celui du président Chirac appelant en conclusion de cette conférence à une « révolution » écologique pour sauver la Terre est révolu.

Ce sont d’actes rapides que la planète a besoin.

L’UPF l’a clairement annoncé dans son manifeste :
Il est temps aujourd’hui, autant au niveau national qu’au plan international, de passer réellement et concrètement à l'ère des politiques contraignantes.

L'idée américaine d'instaurer des mécanismes de flexibilité, comme le "permis de polluer" qui permettrait aux pays riches d'acheter aux pays en développement le "droit" de produire plus de gaz à effet de serre a fait long feu...

Réfléchir sur le climat suppose nécessairement une approche sectorielle (transports ; bâtiments ; énergie ; industrie ; agriculture etc...) avec un fil conducteur (considéré d'ailleurs comme la piste la plus prometteuse par Nicolas Dupont-Aignan) : inventer une fiscalité de l’environnement.
Mais il faut aller plus loin que ce qui a été proposé par le candidat gaulliste et républicain, à savoir "créer un éventail diversifié d’outils d’épargne affectés au financement des activités environnementales, notamment un « livret vert » destiné au grand public."

Au delà de cette première direction, une seule solution viable et efficace à long terme, celle que défend la Société Internationale pour l’Economie Ecologique (ISEE) : la mutation intégrale de l'économie libérale et de la fiscalité individuelle vers un système économique obéissant aux principes de l'écologie.

L'économie écologique : utopie me direz-vous ?
Je réponds : nécessité qui, si nous nous y refusons, nous sera imposée (il sera alors bien tard) par les bouleversements climatiques et les générations futures devant l'état dans lequel sera notre planète !

La Nouvelle Revue d’Histoire a écrit:

La fable du réchauffement Climatique !

Propos recueillis par Bernard Lugan
Article paru dans la revue NRH n°31, juillet-août 2007

Je vous invite à lire cet entretien avec Marcel Leroux, professeur émérite de climatologie, ancien directeur du LCRE (Laboratoire de climatologie, risques, environnement) du CNRS, membre de l’American meteorological society et de la Société météorologique de France, qui devrait vous faire un peu réfléchir et débattre !

C'est étrange car j'ai lu dans Le Monde cette semaine une tribune scientifique qui disait que le réchauffement climatique avait entraîné il y a longtemps, en Chine, de grands conflits...

Et quelle est cette association américaine de météorologie ?

Je ne suis ni météorologue, ni issu d'une filière scientifique ; mais je suis assez informé pour savoir qu'en sciences, il y a autant d'avis et de théories que de scientifiques !

Comment détruire la planète en trois leçons.

Première leçon : accepter la mondialisation.

Deuxième leçon : ne pas écouter les cris d'alarme des scientifiques.

Le Monde avec AFP a écrit:

Réchauffement : la réaction internationale est insuffisante

Le Monde.fr, 23.04.08

Troisième leçon : ne pas regarder les diagrammes sur la biodiversité, ni les courbes de températures, ni les cartes. Exemple :

Le Monde a écrit:

La fonte rapide de la calotte glacière arctique inquiète l'association WWF

Le Monde.fr, 24.04.08

Et à présent des scientifiques pensent pouvoir envoyer des sulfates dans l'atmosphère pour refroidir la Terre.

Ca promet pour les générations futures !

L’écologie se heurte à l'économie et aux profits.

Pas mal d'industriels pourraient techniquement (et à un coût similaire) construire des équipements dont la durée de vie serait beaucoup plus longue (donc dans le temps, moins de matières premières seraient consommées) mais ils ne le font pas tout simplement car cela nuirait à leurs ventes. Si votre frigo a une durée de vie de 30 ans (le cas des anciens frigos), vous n'en achetez que 2 dans votre vie, par contre si le frigo vous « lâche » au bout de 10 ans (les frigos actuels), vous en consommerez trois fois plus...

De même, la conception du produit en "kit" qui permettrait à l'utilisateur de ne changer que la pièce défaillante (pour cela il faut que le produit dès la conception soit réalisé pour que l'utilisateur final puisse se rendre compte de la pièce à changer et la commander). La maintenance simplifiée au maximum pourrait être réalisée par le consommateur.
Là aussi, le fabricant vendrait beaucoup moins de produits finis et plus de "pièces détachées», ce qui est moins rémunérateur mais plus écologique.

Le fabricant pourrait s'en sortir en faisant une sorte de contrat de location/leasing pour le produit ou le vendre avec une garantie très étendue. Le fabricant passerait de vendeur de produit à prestataire de service.

24 avril 2008, sur le site du journal québécois Le Devoir, un spécialiste des glaces de l’Université Laval (ville de Québec) tire la sonnette d’alarme :

Le Devoir a écrit:

L'équilibre climatique en péril

Louis-Gilles Francoeur
Article paru dans l'édition du 24.04.08

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Ajout du 08 Mai 2008 :

Emmanuel Lézy est Maître de Conférence en Géographie à l’Université de Paris X Nanterre et membre du Laboratoire GECKO (Laboratoire de Géographie Comparée des Nords et des Suds). Son article prédit un changement de civilisation.

ContreInfo a écrit:

Prendre la mesure de la montée potentielle des eaux

Emmanuel Lézy
contreinfo.info, 07.05.08

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Ajout du 10 Juin 2008 :

Karin S. Thorburn est une universitaire. Elle est maître de conférences en finances.
Elle vient de découvrir ceci : quand des entreprises privées rejoignent Climate Leaders, quand des entreprises privées s’engagent à respecter l’environnement, quand des entreprises privées promettent de réduire de manière importante leur empreinte CO2, la valeur de leurs actions baisse ! Le marché les sanctionne !

La Tribune a écrit:

La faille de la politique américaine pour le changement climatique

Karin S. Thorburn
latribune.fr, 10.06.08

Nous arrivons à la croisée des chemins : nous devons maintenant choisir.

La planète ou le marché ?

Il est déjà beaucoup trop tard pour inverser la tendance et il faudrait des mesures tellement drastiques qu'elles feraient s'effondrer les économies des pays.

En acceptant des "mesurettes" cela ne changera rien et surtout cela épargnera les industries.

A présent, il conviendrait de changer d'orientations en s'adaptant à l'inévitable bouleversement climatique. Mais qui en aura le courage ? car cela implique de profondes remises en cause sur l'énergie, la production industrielle et les comportements humains...

Un article historique :

ContreInfo a écrit:

Climat : Notre dernière chance d’agir

George Monbiot
contreinfo.info, 20.01.09